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Le drone Little Ripper veut sauver les Australiens des requins

Il va être testé pendant une période de 6 mois. Le drone hélicoptère est l’une des mesures de la “stratégie requin” de l’État australien des Nouvelles-Galles…

Il va être testé pendant une période de 6 mois. Le drone hélicoptère est l’une des mesures de la “stratégie requin” de l’État australien des Nouvelles-Galles du Sud (New South Wales). Little Ripper vaut environ 250 000 dollars et va donc servir d’yeux à une paire d’observateurs au sol pour repérer toute personne en danger des dents de la mer. Ce genre de méthode a déjà démontré son efficacité en Californie en 2015. Ça n’est pas non plus vraiment une idée nouvelle en Australie.

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L’appareil peut rester en l’air environ deux heures avant de devoir redescendre pour être rechargé. Pendant ce temps, il patrouille, enregistre des images et les retransmet à une équipe de deux personnes qui analysent ce qu’ils reçoivent. S’ils repèrent un danger, ils peuvent bien sûr appeler les secours, mais aussi faire déployer à leur drone du matériel, dont des radeaux gonflables équipés de balises GPS.

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Vous l’aurez compris : les deux observateurs humains sont les véritables cerveaux derrière la machine à hélices. Toutefois, des chercheurs de la Sydney University of Technology cherchent à développer un logiciel qui pourrait reconnaître le type de requin repéré. Toutes les espèces ne présentent pas de grand danger pour l’homme. Les attaques sont généralement dues à des requins bouledogues, tigres et à des grands blancs.

Ainsi, il serait plus facile de déterminer quels spécialistes et quel matériel envoyer sur place pour un éventuel sauvetage. Si la période de test se passe bien, c’est une quarantaine de drones devraient être lâchés au dessus des eaux de Nouvelles-Galles du Sud.

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4 commentaires
  1. L’article parle de matériel que pourrait larguer le drone, mais un autre , beaucoup léger car chimique est à rappeler : il existe de nombreux répulsifs anti-requins, certains équipant d’ors et déjà les radeaux de sauvetage … et pour un prix modique sur le marché !…

    1. Normal, c’est un bon vieux vrai hélico miniature, animé par un moteur thermique qui fonctionne à l’essence, comme les “ancetres” des drones actuels… on n’a pas encore trouvé mieux comme rapport poids/rendement energétique, et ça n’est pas prêt de changer, même avec les meilleurs batteries qu’on pourra produire.

  2. 40 drones à 250 000 $ ça fait une commande à 10 000 000 $ !
    Le fabricant doit se frotter les mains.

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