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ZeniMax (Bethesda) estime qu’Oculus lui a volé sa technologie de réalité virtuelle

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Au cas où vous ne le sauriez pas, c’est la guerre entre ZeniMax, la société mère de Bethesda, et Oculus VR que vous connaissez pour le…

oculus rift

Au cas où vous ne le sauriez pas, c’est la guerre entre ZeniMax, la société mère de Bethesda, et Oculus VR que vous connaissez pour le Rift, son casque de réalité virtuelle.

Une procédure judiciaire est en cours entre les deux sociétés depuis au moins deux ans déjà. Cependant, l’affaire vient de monter d’un cran supplémentaire avec le dépôt d’une nouvelle déclaration de ZeniMax qui vient accentuer les griefs que la société reproche à Oculus, mais aussi à John Carmack (cofondateur d’id Software, aujourd’hui sous la coupe de ZeniMax) et Palmer Luckey (cofondateur d’Oculus VR, inventeur officiel du Rift et personnalité principale de la VR dans le monde).

Zenimax v Oculus – Amended Complaint by Michael Futter on Scribd

John Carmack à la GDC 2010 (CC BY 2.0/Official GDC)
John Carmack à la GDC 2010 (CC BY 2.0/Official GDC)

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ZeniMax n’y va pas avec le dos de la cuillère, en accusant littéralement John Carmack de vol de données au moment où ce dernier est parti d’id Software pour rejoindre Oculus VR.

« Au lieu de respecter son contrat durant ses derniers jours à ZeniMax, [Carmack] a copié des centaines de documents depuis un ordinateur à ZeniMAx vers une clef USB. Il n’a jamais rendu ces fichiers ou toutes leurs copies de ces fichiers après que son contrat avec ZeniMax a pris fin. De plus, après son départ, Carmack est retourné dans les locaux de ZeniMax pour prendre un outil appartenant à l’entreprise servant au développement de la technologie VR. »

Palmer Luckey au SVVR 2014 (CC0/Dcoetzee)
Palmer Luckey au SVVR 2014 (CC0/Dcoetzee)

“Luckey n’avait ni la formation, ni l’expertise, ni les ressources, ni le savoir-faire”

Palmer Luckey aussi en prend pour son grade. ZeniMax accuse le cofondateur d’Oculus VR d’incompétence et de s’être largement appuyé sur leurs propres technologies (protégées par divers accords de confidentialité signés par l’intéressé) au moment de la mise au point de l’Oculus Rift.

« Oculus […] a répandu dans les médias l’idée fantaisiste que Luckey était le génial inventeur de la technologie VR qu’il aurait développé dans le garage de ses parents. En réalité, cette histoire est complètement fausse : Luckey n’avait ni la formation, ni l’expertise, ni les ressources, ni le savoir-faire pour créer une technologie VR commercialement viable. Ses compétences en informatique sont rudimentaires et il s’est basé sur du code et des programmes appartenant à ZeniMax pour mettre sur pied le prototype du Rift.

Pourtant, cette fable frauduleuse a souvent été rapportée dans les médias comme des faits. Luckey est souvent allé sur le devant de la scène médiatique en tant que développeur visionnaire de la technologie VR qui a permis le Rift. Alors qu’en réalité, elle a été développée par ZeniMax sans aucun apport substantiel de Luckey. »

Le début de l’affaire remonte à mai 2014, quelques semaines seulement après l’acquisition d’Oculus VR par Facebook. Aujourd’hui, la société a accès aux ressources légales et financières de sa maison mère. ZeniMax a maintenant affaire à une société bien plus grande qu’elle. Les enjeux devenant suffisamment intéressants, il est possible que ZeniMax essaye de voir s’il n’y aurait pas quelque chose à tirer d’une bataille judiciaire avec la société de Mark Zuckerberg.

> Via VG 24/7

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