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Le vinyle, c’est chic : Sony va de nouveau presser des galettes

On n’a jamais autant entendu parler du vinyle que depuis sa soit-disante mort. Le support physique a une cote d’enfer et même si sa place reste…

On n’a jamais autant entendu parler du vinyle que depuis sa soit-disante mort. Le support physique a une cote d’enfer et même si sa place reste marginale, la bonne vieille galette enregistre des progressions impressionnantes de ses ventes.

En fait, le vinyle n’a jamais été aussi tendance, malgré le CD, le téléchargement ou le streaming. Une santé de fer donc, qui s’explique par la chaleur du son selon les puristes, mais aussi par le fait qu’il s’agisse aussi d’un bel objet, selon les collectionneurs. Les artistes eux-mêmes, en particulier dans l’électro, proposent leurs œuvres sur galettes noires.

Le vinyle est à la mode, et cela n’a évidemment pas échappé aux labels, petits et grands. L’an dernier, le label Third Man Record avait fait jouer un disque… aux limites de l’espace ! Trente ans après avoir cessé la production de galettes, Sony a de son côté décidé de remettre le couvert : le groupe va presser à nouveau des vinyles.

Manque d’ingénieurs spécialisés

L’AFP, qui rapporte l’information, précise que ces vinyles seront produits dans une usine au sud de Tokyo… mais sans indiquer quels genres en particulier seront servis par ce revival. L’agence évoque néanmoins des ressorties de chansons populaires japonaises, mais aussi de la musique plus contemporaine.

Ironiquement, Sony a admis rencontrer des problèmes de personnel : les ingénieurs spécialistes du format ne courent pas les rues ! Des formations devront-elles être organisées pour presser des disques ?

Ce retour de la vengeance du vinyle est d’autant plus significatif que Sony a joué un rôle central dans l’adoption du CD. Il semble d’ailleurs que le Japon soit un des pays les plus ouverts à ce format : le distributeur anglais HMV a réouvert sa boutique de vinyles à Shibuya il y a deux ans pour accompagner la demande de plus en plus forte.

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7 commentaires
  1. Ah ces merveilleux vinyles ! et “cric” et “crac” à chaque tour de plateau ! Mais c’est “tendance” ! Vive les CD et surtout les fichiers audio, à condition qu’ils soient d’excellente qualité audio, ce qui est très loin d’être le cas (cf Apple music entre autres)

    1. Un vinyle auquel on prend soin ne fait ni de crac ni de cric. Puis si ça reste du tout analogique, rien ne rivalise…

      1. Un vinyle auquel on prend soin fini par s’user du fait de l’agression du diamant, quelles que soient les précautions mises en œuvre, quelle que soit la taille du diamant.
        De plus un vinyle prend la poussière ne serai-ce que lorsqu’il tourne sur la platine (on n’écoute pas dans une salle aseptisée et en surpression atmosphérique.
        Et la poussière d’un vinyle est très difficile à éliminer totalement avant chaque utilisation.
        Au pressage les premiers exemplaires sont d’une grande fidélité par rapport au master, mais au fil de la fabrication la qualité s’émousse et peuvent apparaitre des défauts générateurs de “bruits”.
        Enfin, je ne connais pas le degré de qualité des nouvelles ‘cires” mais les anciens pressages utilisaient des cires de qualités inégales, certaines vieillissant mal et se dégradaient (apparition d’une fine pellicule blanchâtre indiquant la décomposition de la matière).
        Pout toutes ces raisons la qualité de la galette se dégrade avec le temps, l’usure des sillons par le diamant fait disparaitre les fréquences aigues, et la magie de l’analogique s’évapore au fil du temps en même temps qu’apparaissent les bruits de surface.
        Au début on a bien critiqué le CD pour diverse raisons, mauvais choix des micros à l’enregistrement, lesquels n’étaient pas vraiment adaptés à l’étendue des fréquences et à la dynamique permises par le numériques.
        Mais bien des problèmes ont été corrigés (découpages, traitement des bits, etc..) et il existe désormais de très bons enregistrements numériques qui surpassent l’analogique, même l’analogique en enregistrement direct, c’est-à-dire lorsque que le son enregistré par les micros est transmis directement au burin graveur sans passer par un enregistrement sur bande master.

        1. on a le même soucis avec le CD, ça reste du plastique et certain son inutilisable à la sortie de la presse.

          1. Il y a eu des labels qui étaient plus soucieux de produire des gros volumes plutôt que de la qualité, sans compter qu’il a existé aussi du piratage.
            Mais les labels de qualité ont produit des CD de qualité. Je possède des enregistrement de 30 ans qui n’ont pas subi les outrages du temps, mes oreilles par contre elles en ont souffert.
            Mais je suis toujours un peu surpris de constater que mes CD fonctionnent toujours, et bien apparemment.

      2. Je ne serai pas aussi affirmatif. rien aujourd’hui ne permet de savoir si les vinyle son issue d’une source numérique ou analogique. Certain on déjà cédé au charme du marketing avec des vinil pressé à partir de master numérique destiné au CD remis en analogique pour la forme, mais avec les manques bien connue du numérique alors méfiance.

  2. Comme mon frère ainé m’a pris la tête à chaque fois que je touchais ces 33 tours… la petite brosse pour enlever la poussière, le vynile qu’il faut remettre dans sa fine pochette plastique avant de le glisser dans la pochette en carton et les disques qu’il faut ranger à la verticale et pas à l’horizontale.. pfff… Les maniaques vont être aux anges.

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