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NASA : le télescope spatial Kepler vit ses derniers mois

L’agence spatiale américaine a annoncé que les réserves de carburant de Kepler étaient bientôt épuisées, augurant ainsi de la mort prochaine du télescope. Une extinction qui survient après neuf années de bons et loyaux services.

Crédit : NASA

Le 7 mars 2009, le télescope Kepler s’arrache de la gravité terrestre pour se rendre dans l’espace et remplir à bien la mission pour laquelle il a été conçu : détecter, recencer et observer les exoplanètes dans une région précise de la Voie Lactée, la constellation du Cygne. Une besogne qui a connu une modification en 2013 lorsqu’une avarie des stabilisateurs de l’appareil contraint l’agence spatiale américaine à s’appuyer sur la pression du vent solaire pour stabiliser le télescope. Démarre alors une nouvelle phase d’observation, sur un secteur plus étendu de la Voie Lactée.

Big Kepler is watching you

Une tâche dont ‘il s’est acquitté avec brio puisque Kepler a identifié 2 649 exoplanètes depuis sa mise en service, et autant dont l’existence attend d’être confirmée par la NASA.

Après avoir tant rendu service à la communauté scientifique, et par extension, à l’humanité, Kepler s’apprête néanmoins à tirer sa révérence. À travers la voix des responsables de la mission Kepler, la NASA a fait savoir que les réserves en carburant du télescope étaient presque vides, ne lui laissant plus que quelques mois à vivre.

Crédit : NASA

“Nous n’avons qu’une estimation”, explique Charlie Sobeck, ingénieur système de la mission Kepler. “Elle nous permet de savoir combien de temps il nous reste pour collecter confortablement des données scientifiques.”

Cette “mort imminente” n’attriste pas pour autant les chercheurs. “Kepler a survécu à de nombreux KO potentiels durant ses neuf années de service, allant des défaillances techniques aux rayons cosmiques, assure Charlie Sobeck, nous considérons que ce satellite robuste va atteindre la ligne d’arrivée d’une merveilleuse manière, c’est un véritable succès.”

Here come a new challenger

Tout en gardant un oeil et la main sur Kepler, la NASA se prépare à lancer son successeur. Le 16 avril prochain, le télescope Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS) décollera en effet du Cap Canaveral, Floride, afin de “chercher des planètes à l’extérieur de notre système solaire, dans presque tout le ciel, en se concentrant sur les étoiles les plus brillantes à moins de 300 années-lumière.” Une première mission qui doit durer jusqu’en 2020. Si tout se déroule bien.

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2 commentaires
  1. Il est sur une orbite héliocentrique dans la traînée de la Terre, je suis pas sûr que ce soit utile, ou même faisable. Et puis tu voudrais l’envoyer où ?

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