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Facebook ouvre une mystérieuse division consacrée à la blockchain

Un remaniement à la tête de Facebook a vu la création d’une division blockchain dirigée par l’ancien responsable de Messenger, David Marcus.

On prend les mêmes et on recommence. En marge d’une réorganisation d’envergure au sein de la compagnie, la plus importante depuis 15 ans, Facebook vient d’annoncer le lancement de sa propre division dédiée à cette technologie de stockage et de transmission d’informations décentralisée, transparente, et sans organe de contrôle.

La blockchain est notamment utilisée dans les cryptomonnaies, le bitcoin ne pourrait exister sans elle (alors que l’inverse est possible). En début d’année, Mark Zuckerberg avait fait part de sa volonté de s’intéresser au chiffrement et aux cryptomonnaies, considérés comme d’« importantes contre-tendances ». Ces deux domaines avaient ainsi intégré sa désormais célèbre liste de résolutions dévoilée chaque début d’année.

Chiffrement et cryptomonnaies

Le jeune milliardaire s’était dit « intéressé pour approfondir et étudier les aspects positifs et négatifs de telles technologies, et comment les utiliser au mieux » dans leurs services.

La nomination de David Marcus à la tête de cette division comprenant une douzaine de chercheurs ne doit rien au hasard puisqu’il fut l’ancien PDG de PayPal et est toujours membre du conseil d’administration de Coinbase, l’une des plus grandes plateformes d’échanges en cryptomonnaies (Bitcoin, Ethereum, Litecoin).

« Après près de 4 années incroyablement enrichissante avec Messenger, j’ai décidé qu’il était temps pour moi de relever un nouveau défi », explique Marcus sur sa page Facebook. « Je suis en train de créer un petit groupe pour déterminer la meilleure façon de tirer parti de la blockchain sur Facebook en partant de zéro ». L’actuel vice-président produit pour Instagram, Kevin Weil, va rejoindre l’équipe dirigée par David Marcus.

Rassurer sur les données

La création de cette division n’est certainement pas étrangère à l’affaire Cambridge Analytica, qui a vu cette société siphonner des données personnelles de 87 millions d’utilisateurs dans le monde afin de favoriser l’accession de Donald Trump à la présidence américaine.

Accusé de laxisme dans la protection et la sécurisation des données personnelles, Facebook n’en finit plus de faire son mea culpa, notamment devant le Congrès américain, tout en annonçant de nouvelles mesures. En début d’année, parmi ses nouvelles résolutions pour 2018, Mark Zuckerberg avait également promis de « réparer » Facebook.

En ce qui concerne la réorganisation a proprement parler, une dizaine de cadres ont joué aux chaises musicales au sein de Facebook, mais aucun ne semble avoir quitté Menlo Park.

Chris Cox, proche de Zuckerberg et autrefois vice-président produit, est aujourd’hui chargé de la division « Family of apps », c’est-à-dire Facebook, Messenger, Instagram et WhatsApp. Javier Olivan, responsable du développement sera à la tête d’une division transversale consacrée notamment à la sécurité et aux publicités, deux domaines ô combien sensibles au sein de l’entreprise.

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5 commentaires
  1. bullshit pour rassurer les "clients", facebook vit uniquement en vendant les données de leur utilisateur.. Ca m’étonnerai qu’ils s’en privent. Le problème qu’ils ont eu avec Cambridge analytica c’est pas qu’ils ont eu accès a des données, mais qu’ils n’ont pas du payer pour le faire

  2. bullshit pour rassurer les "clients", facebook vit uniquement en vendant les données de leur utilisateur.. Ca m’étonnerai qu’ils s’en privent. Le problème qu’ils ont eu avec Cambridge analytica c’est pas qu’ils ont eu accès a des données, mais qu’ils n’ont pas du payer pour le faire

  3. Facebook cherche a redorer son blason en parasitant la technologies des cryptomonnaies . 
    Mais une blockchain privée, qu’elle soit controlée par facebook ou une banque , n a absolument aucune valeur et va a l encontre même de la philosophie de la blockchain .

  4. Facebook cherche a redorer son blason en parasitant la technologies des cryptomonnaies . 
    Mais une blockchain privée, qu’elle soit controlée par facebook ou une banque , n a absolument aucune valeur et va a l encontre même de la philosophie de la blockchain .

  5. Facebook cherche a redorer son blason en parasitant la technologies des cryptomonnaies . 
    Mais une blockchain privée, qu’elle soit controlée par facebook ou une banque , n a absolument aucune valeur et va a l encontre même de la philosophie de la blockchain .

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