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Swatch reproche à Samsung de distribuer des copies de ses cadrans les plus célèbres

Swatch a porté plainte contre Samsung pour des dizaines de contrefaçons de ses cadrans, distribués sur le Galaxy Apps Store. Le géant de l’horlogerie suisse réclame 100 millions de dollars.

C’est l’avantage des montres connectées : il est très facile d’en changer le cadran, pour refléter l’humeur du moment. Seul problème, la boutique en ligne de Samsung permet de télécharger des cadrans ressemblant un peu trop fortement à ceux de montres classiques, dont celles de Swatch.

Facile de copier

Le groupe suisse a porté plainte à New York contre Samsung. Swatch lui reproche de distribuer des dizaines de cadrans « virtuellement identiques » à ceux de marques détenues par l’entreprise, comme Longines, Omega ou encore Tissot. Cette copie de marques commerciales n’a qu’un seul objectif, selon Swatch : l’exploitation non autorisée de « la renommée et de la réputation des produits des marques » de la société.

Swatch réclame un procès en bonne et due forme, avec à la clé une demande de réparation du préjudice à hauteur de 100 millions de dollars. La plainte a été déposée aux États-Unis car c’est là que sont protégées ces marques, et que Samsung y distribue les cadrans incriminés pour ses montres Gear, Gear Sport, S3 Classic et Frontier (c’est aussi là où Swatch a le plus de chances de décrocher le gros lot).

Dans la foulée du Galaxy S10, Samsung a d’ailleurs lancé de nouveaux modèles de Galaxy Watch Active. Le constructeur n’est pas à l’origine de ces cadrans contrefaits, qui sont proposés par des développeurs tiers. Néanmoins, c’est bien Samsung qui valide ces cadrans afin qu’ils soient distribués sur la boutique en ligne.

Cette histoire illustre bien les difficultés du copyright et du droit des marques à l’heure du tout-dématérialisé. C’est également (peut-être) une des raisons pour lesquelles Apple ne propose aucun cadran tiers pour son Apple Watch…

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