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Sommet Action Climat : les enjeux du sommet exceptionnel de l’ONU à New York

Avant la COP26, prévue l’année prochaine au Royaume-Uni, les chefs d’État du monde entier se réunissent le temps d’un sommet exceptionnel à New York consacré à l’urgence climatique. Une urgence qui passe désormais avant la sécurité internationale, pour António Guterres, secrétaire général de L’ONU.

Ce lundi, les Nations Unies se réunissent à New York pour une Assemblée générale consacrée à « l’urgence climatique ». Trois jours seulement après la Marche pour le climat qui a vu défiler des millions de personnes à travers le monde, et alors que l’Amazonie est toujours en proie aux flammes, les chefs d’État se retrouvent donc afin de creuser des pistes pour lutter contre le réchauffement climatique. Pour témoigner de l’engagement des politiques, on pourra compter sur António Guterres, secrétaire général des Nations unis et ancien Premier ministre du Portugal, qui attend de cette Assemblée générale « des plans concrets et réalistes », note Les Echos

Le secrétaire général de l’ONU compte mettre la pression aux États

Les pistes mises sur la table à l’occasion de ce « sommet action climat » sont nombreuses. Mais surtout, António Guterres souhaite parvenir à un accord afin de réduire de 45% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Ce serait déjà un pas en avant qui permettrait, selon les scientifiques, de limiter la hausse des températures sous les 2 degrés, voire 1,5 degré. Ensuite, vient un autre objectif à atteindre d’ici à 2050 : la neutralité carbone.

Surtout, c’est un vrai changement de point de vue pour le secrétaire général des Nations Unies dont le climat passe désormais devant la sécurité et devient la priorité absolue. Alors que les catastrophes climatiques s’enchainent, António Guterres ne cesse d’exiger de la communauté internationale qu’elle respecte les engagements de l’accord de Paris. « La paix fait face à un nouveau danger : la crise climatique. Elle menace notre sécurité et nos vies » a-t-il indiqué ce week-end, comme le note leparisien.

Reste maintenant à voir comment la communauté internationale va s’organiser pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique, alors que nombreux Chefs d’État climatosceptiques seront présents à l’Assemblée générale de New York. Si le secrétaire général de l’ONU n’a pas de réel moyen de pression, il peut tout de même compter sur la jeunesse, fortement mobilisée sur la question et invitée à prendre part à l’action climatique depuis ce week-end.

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4 commentaires
  1. Mais oui, ont à le droit d’y croire qu’ils vont ce sortir les doigts du cul. Ce n’est pas nos dirigeant qui décident mais ceux qui ont l’argent, l’argent est maître et il le restera.
    Cela coûte “trop cher” de ne pas polluer, ça ne rapporte pas, donc les grosses entreprises ne feront pas d’effort, surtout si ont continue à mettre au pouvoir des personnes “climatosceptique” ou des personnes tout particulièrement choisies pour leurs lien avec les grands patrons qui ne lèveront pas le p’tit doigt pour faire bouger les choses.

    Ont va droit dans le murs, une catastrophe en provoque une autre et tout s’accélère… Ils me font bien rire, ils n’ont malheureusement aucun moyen d’imposer quoique ce soit à quoique ce soit et nos jeunes n’en ont presque rien à faire.

  2. Bonjour,

    Je suis globalement d’accord avec vos propos, sauf le dernier, quand je vais à des forums ou en parlant en zone publique, je croise bien + de jeunes que de personne un peu + âgé. Malgré tout, on ne va pas vers un état de catastrophe, on y est déjà dedans…

  3. Une jeunesse pleine de contradictions : pro écologie mais pour autant technophile (smartphone, streaming de séries…), suit la mode vestimentaire et aime les voyages en avion.

  4. Pas tout à fait d’accord avec toi sur un point : le changement climatique est vue comme une grosse opportunité de faire du business (et donc du pognon) par beaucoup. Donc ça peut être une motivation pour certains.
    Sur le reste de ton constat, je ne peux qu’admettre la triste réalité… Mais en étant optimiste. Les choses peuvent encore changer, grâceà la pression de l’opinion publique. Si il faut faire du green pour gagner une élection, t’inquiète que ces **** de politiques en mettront dans leur programme (c’est mieux que rien du tout…)

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