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Huawei trouve la parade pour continuer de distribuer les MàJ Android

Dans les colonnes de Huawei Central, la marque se veut rassurante quant à la perte de sa licence temporaire Android, qui lui permettait de maintenir à jour ses anciens appareils équipés des services de Google. La firme devrait notamment compter sur « la force de la communauté open source ».

Crédits : JDG

Il y a quelques jours, la licence temporaire accordée à Huawei afin d’assurer le suivi logiciel de ses anciens smartphones finissait par être révoquée, après avoir duré près de 15 mois. Un coup dur pour la marque qui essuie déjà les répercussions de l’absence des services Google sur ses derniers modèles, et qui témoigne de la hargne de Washington à vouloir mettre des bâtons dans les roues du constructeur. La perte de cette licence temporaire suppose que Google a désormais pour interdiction de déployer des mises à jour Android sur les smartphones datant d’avant l’embargo américain, lesquels sont pourtant bien équipés des Google Mobile Services. Cette perte suppose que des appareils comme les Huawei P30 ou Mate 20 resteront bloqués sur une version d’Android 10, et ne bénéficieront pas d’Android 11 ni des versions suivantes. Seules les mises à jour de sécurité concernant la version open source d’Android continueront d’être déployées.

Comme on pouvait s’en douter, Huawei n’a pas tardé à réagir à cette nouvelle, et démontre qu’il semblait préparé à la perte de cette licence temporaire. Dans les colonnes de Huawei Central, la firme indique que cette nouvelle ne changera strictement rien pour les utilisateurs d’anciens smartphones de la marque : Huawei continuera d’assurer lui-même le suivi logiciel d’Android. « Nos clients pourront continuer à recevoir des mises à jour logicielles grâce à la force de la communauté open source et à nos propres capacités de recherche et de développement » rassure la marque, expliquant qu’elle compterait visiblement utiliser les versions open source des prochaines mises à jour d’Android et des applications. La firme ne précise pas ce qu’il en est des mises à jour majeures, mais on imagine que si un utilisateur souhaitait utiliser Android 11 sur un appareil Huawei datant d’avant le décret américain, il pourrait le faire mais perdrait de ce fait les services Google et devrait se contenter des Huawei Mobile Services et de l’App Gallery pour télécharger des applications.

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3 commentaires
  1. Huawei devrait vendre des smartphones déjà rootés pour permettre a ses utilissateurs d’installer fàcilement le sistème AOSP de son choix. Ça deviendrait un très bon argument de vente.

  2. Marrant de la part d’un constructeur qui bloque le bootloader… Qu’ils crèvent la gueule ouverte, ces hypocrites.

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