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1 personne sur 100 000 a fait un choc allergique au vaccin Pfizer

Selon les Centres de Prévention et de lutte contre les maladies aux États-Unis, une personne sur 100 000 vaccinées contre le coronavirus aurait eu une réaction allergique grave. Un taux nettement supérieur à celui du vaccin contre la grippe, mais qui reste “encore extrêmement rare”.

© Angelo Esslinger / whitesession – Pixabay

Parmi les inquiétudes liées au vaccin contre la COVID-19, les effets secondaires ont une place de choix. S’ils sont souvent minimes, une légère hausse de la température, des douleurs au niveau de l’injection ou encore des maux de tête, certains patients ont développé une réaction allergique plus grave au produit. Selon les études menées par les Centres de Prévention et de lutte contre les maladies (CDC) aux États-Unis, environ une personne sur 100 000 a développé une réaction allergique grave après s’être vu administrer une dose du vaccin de Pfizer-BioNTech. Le CDC a analysé pas moins de 1 893 360 injections entre le 14 et le 23 décembre, et seulement 21 cas d’anaphylaxie sont à déplorer. C’est dix fois plus que pour le vaccin contre la grippe qui provoque 1,3 choc anaphylactique par million de doses. Cette réaction allergique grave a déclenché des difficultés respiratoires, des lèvres gonflées et des éruptions cutanées chez les patients. Selon le CDC, 19 cas de chocs allergiques concernaient des femmes et les symptômes sont apparus entre deux et 150 minutes après l’injection. Le temps médian est de treize minutes. Sur les patients qui ont développé une anaphylaxie, seulement quatre patients ont été hospitalisés et trois d’entre eux ont été admis en soins intensifs. Les 17 autres ont été pris en charge par les urgences et traités pour la plupart avec de l’épinéphrine.

“Les avantages du vaccin l’emportent sur les risques potentiels”

Selon le Dr Nancy Messonnier, le taux d’anaphylaxie reste encore “extrêmement rare” et “les avantages du vaccin l’emportent sur les risques potentiels” rapporte Ouest France en partenariat avec l’AFP. Le CDC recommande en revanche que les patients ayant déjà eu des réactions allergiques aux vaccins par le passé soient gardés en observation pendant une trentaine de minutes après l’injection des vaccins Pfizer et BioNTEch. Les sites administrant les vaccins COVID-19 devront se conformer aux directives du CDC. Il faudra dépister les contre-indications chez les receveurs et disposer des fournitures nécessaires pour gérer l’anaphylaxie notamment des injections intramusculaires d’épinéphrine.

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8 commentaires
  1. C’est le terme médical, les ” simples réactions allergiques” sont plus fréquentes (comme décrit dans l’articles) et ne sont pas le sujet concernant les 1/100000 personnes (comme décrit dans l’article) .
    Ce qui aurait été davantage putaclic (bien que toujours factuel) aurait été de titrer “1 personne sur 100 000 a fait une anaphylaxie suite au vaccin Pfizer” ^^

  2. Personnellement, j’injecte à longueur de journée une substance assez allergène à des patients, et je peux vous dire qu’il ne faut pas sous estimer l’état psychologique du patient au moment de l’injection. La quasi totalité des réactions graves qu’on a dans le service viennent de patients anxieux. Leur peur met leurs sens en alerte qui vont scruter la moindre variation par rapport à leur ressenti habituel, ensuite ils se focalisent dessus et amplifient les effets. Le choc grave chez un patient calme est extrêmement rare.
    Du fait du climat anxiogène autour de ces nouveaux vaccins, on peut supposer que les patients sont en moyenne d’avantage stressés, ce qui fait mécaniquement augmenter le nombre d’incidents.

  3. On parle d’un choc allergique , ce n’est une simple allergie , c’est un P*TAIN de choc allergique , que tu soies zen ou anxieux , courageux ou peureux , rien n’y change.

  4. Toi t’as juste lu le titre et tu viens parler comme si t’étais médecin !
    Et jp418 a raison quand il dit que l’état du patient au moment de l’injection peut jouer sur la réaction du corps sur cette injection. L’effet “placebo” peut aussi marcher dans le sens inverse. Et forcément, si jamais ces personnes ont déjà des problèmes médicaux, ça va accentuer le ******.

    Bref…

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