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Facebook aurait promis à Trump de ne pas vérifier les discours politiques

Dans une nouvelle enquête publiée par un journaliste américain, on apprend que Mark Zuckerberg aurait volontairement fermé les yeux sur certaines demandes du gouvernement Trump, afin d’éviter de nouvelles mesures répressives contre son entreprise.

Le fondateur et actuel PDG de Facebook Mark Zuckerberg a-t-il promis à Donald Trump de ne pas vérifier les publications politiques publiées sur sa plateforme ? Dans son nouveau livre The Contrarian: Peter Thiel and Silicon Valley’s Pursuit of Power, le journaliste américain Max Chafkin revient sur le parcours de Peter Thiel, cofondateur de PayPal et fervent soutien à Donald Trump avant son éviction par Joe Biden. Au fil des pages, le journaliste fait ainsi état d’un dîner secret entre l’ancien président des États-Unis et le patron de Facebook à la Maison-Blanche. Qualifié d’informel à l’époque, ce repas aurait en réalité conduit à une “entente” sur fond de liberté d’expression entre les deux milliardaires.

Fermer les yeux sur le discours Trumpiste

Au cours de ce dîner, où étaient également présents Peter Thiel et Jared Kushner, le gendre du président, The Contrarian détaille ainsi dans un extrait rapporté par le New York Mag, comment Trump et Zuckerberg auraient conclu un accord visant à “éviter de vérifier les discours politiques”. Concrètement, cette entente devait permettre à Donald Trump — et au reste de la classe politique américaine — de ne subir ni modération ni censure de la part du réseau social. Une affaire qui n’est pas sans rappeler les récentes révélations du Wall Street Journal à propos du traitement de faveur que Facebook réserve à ses utilisateurs et utilisatrices VIP.

Parallèlement, Facebook aurait continué sa — très médiatisée — lutte contre la désinformation, en censurant de nombreux discours jugés erronés sur sa plateforme, mais aussi en créant News, une plateforme censée délivrer des informations “fiables” à sa communauté. Un projet largement critiqué à l’époque, puisqu’en plus de CBS, NBC ou encore du Washington Post, la plateforme collaborait aussi avec le média d’extrême droite Breitbart, détenu par l’ultraconservateur Steve Bannon, et célèbre pour sa propension aux fake news.

Une décision qui n’aurait pas empêché Mark Zuckerberg de suivre le mouvement de Twitter en début d’année, et de faire interdire jusqu’à nouvel ordre le compte de l’ancien président des États-Unis. Actuellement en procès avec de nombreux réseaux sociaux, Donald Trump a malgré tout tenté un retour mitigé sur la scène médiatique, en créant il y a quelques mois son propre réseau social.

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