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Excédé par la vitesse des automobilistes, il construit un faux radar

Personne n’aime se faire flasher sur la route par un radar automatique ! La peur du gendarme fonctionnant à plein, un résident belge a décidé de construire son propre (faux) radar pour inciter les automobilistes à rouler moins vite près de chez lui. Et ça marche !

Comment forcer les automobilistes à rouler moins vite près de chez soi ? Un Belge a trouvé une idée qui pourrait faire tache d’huile. Ce résident de Stekene, une commune située dans la région flamande du pays, habite à côté de la N403 qui relie Sint-Niklaas à Hulst. Une route très fréquentée, où la vitesse est limitée à 50 km/h… Une limite que les conducteurs ne respectent malheureusement pas toujours.

Signalé sur Waze

Cet habitant excédé a décidé de prendre les choses en main, alors que les autorités ne répondaient pas à ses demandes répétées pour faire quelque chose. Son idée est à la fois simple et géniale : construire un faux radar automatique ! Travaillant dans une carrosserie, il n’a eu aucun mal à rassembler les matériaux nécessaires pour concevoir une structure ressemblant à un radar automatique.

Il a également mis à contribution un de ses voisins pour imprimer un autocollant de Gatsomer, l’entreprise qui fabrique les radars automatiques (les vrais) en Belgique. Une illusion parfaite qui a simplement nécessité de l’huile de coude, un peu de métal et des images prises sur internet.

Pour ajouter encore à l’illusion, le bricoleur s’amuse à s’asseoir devant sa fenêtre et à contrôler la lampe intégrée dans le radar. Dès qu’il voit une voiture qui va trop vite, il flashe lui-même ! Le résultat ne s’est pas fait attendre : le faux radar a connu tellement de succès que des automobilistes en ont signalé l’emplacement sur Waze…

La police locale n’a rien trouvé à y redire, ce d’autant que le radar n’est pas installé sur la voie publique, mais dans le jardin de l’habitant. Mieux encore, les forces de l’ordre semblent estimer que si cela permet de réduire la vitesse sur cette route, alors cela ne pose pas de problème.

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7 commentaires
  1. Est ce que la gendarmerie française serait capable d’avoir une réflexion aussi pragmatique et courtoise que ses collègues belges ? .Je ne crois pas ! . La France c’est : D’abors un regard de tueur puis … silence ,circulez ou on verbalise. . .

  2. @Bernard Mas : le problème n’est pas aussi simple , les radars sont déployés dans un cadre légal avec des autorisations en tout genre.
    Si tout le monde s’amusait à en équiper son jardin , ça deviendrait un grand n’importe quoi. De plus l’article précise que le gars s’amuse à flasher les automobilistes : et si en flashant une personne , celle-ci, surprise, perdait le contrôle de son véhicule et venait se blesser ou pire renverser des enfants sur le trottoir , la personne ayant flashé se retrouverait responsable.

  3. Je serais curieux de savoir si la personne en question est à cheval sur le code de la route. Si bien entendu elle a le permis. J’en connais plein qui ne supporte pas quand on les laisse pas passer à une priorité à droite mais qui a la suivante ne lève pas le pied… On vie une époque où on supporte pas les autres mais on oublié souvent de balayer devant sa porte…

  4. Et en cas d’accident …..? imputé à ce faux radar ? Coup de frein ou autre…..Quelle responsabilité pour ce malin ?

  5. En France comme en Belgique, il n’est pas clairement précisé si c’est autorisé ou non. Il n’y a qu’une interprétation de l’article R 412-51 du code de la route :
    « Le fait, pour toute personne ayant placé sur une voie ouverte à la circulation publique ou à ses abords immédiats, un objet ou un dispositif de nature à apporter un trouble à la circulation […] est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. » Soit jusqu’à 750 € si on persiste à ne pas l’enlever après injonction.

    La question est donc de savoir si un faux radar est un trouble à la circulation. On a des exemples où les policiers ont laissé faire comme dans cet article mais il y en a d’autres, et d’autres exemples où ils sont venus demander l’enlèvement comme ce mannequin en forme de policier qui tournait le dos à la route comme s’il urinait, cette poubelle avec un radar dessiné dessus et même des faux radar très proches de celui décrit ici, mais interprété différemment par les policiers.

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