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La NASA craint que la Chine s’empare de la Lune

Si tout va bien et que la mission Artemis réussit son objectif, alors la NASA fera de nouveau alunir des hommes et des femmes sur notre satellite en 2025. Mais le patron de l’agence spatiale américaine craint que la Chine ne soit plus rapide.

Bill Nelson, l’administrateur de la NASA, craint que la course à l’espace relancée ces dernières années entre les grandes puissances ne tourne au désavantage des États-Unis et de ses alliés. La Lune pourrait être au centre d’un conflit territorial à même d’enflammer la Terre ! Dans une interview à la publication Politico, il déclare : « C’est vrai que nous devons veiller à [ce que la Chine] n’arrive pas sur la Lune sous couvert de recherche scientifique ».

La Lune, nouveau conflit entre les États-Unis et la Chine ?

Des propos qui ne feront rien pour calmer l’animosité actuelle entre Washington et Pékin. La raison de l’inquiétude de Bill Nelson ? Que les astronautes chinois ne revendiquent des territoires sur la Lune. « Ce n’est pas du domaine de l’impossible qu’ils viennent nous dire : “Tenez-vous à l’écart, nous sommes ici, c’est notre territoire” », explique-t-il. Il existe sur la Lune des endroits qui permettraient de collecter de l’eau, ce qui faciliterait une installation pérenne.

Le patron de la NASA va-t-il trop loin ? Si l’ambition de l’agence spatiale américaine est claire (le retour sur la Lune est programmé), celle de la Chine l’est beaucoup moins. Installer une colonie sur la Lune a un coût prohibitif, et il n’est même pas certain que le satellite puisse fournir des ressources suffisantes pour la survie d’astronautes sur place. Néanmoins, il est certain que le pays investit énormément dans son programme spatial et l’objectif Lune est certainement sur son agenda.

L’ambassade de Chine à Washington a en tout cas démenti formellement les propos de l’administrateur de la NASA, en ajoutant que « l’espace n’était pas un terrain de lutte ». « L’exploration et les utilisations pacifiques de l’espace relèvent d’un effort commun de l’humanité et elles devraient profiter à tous », indique un porte-parole. Un beau discours, mais sera-t-il suivi des faits ?

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