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Lindsay Lohan et d’autres vedettes accusées de promotion illégale de cryptomonnaies

Après la folie des cryptos, c’est l’heure des comptes pour les vedettes et les influenceurs qui ont imprudemment vanté certaines de ces soi-disant « bonnes affaires » auprès de leurs abonnés, sans préciser qu’ils étaient payés pour en faire la promotion.

Au moment du pic des cryptomonnaies et des NFT, en 2021, de nombreuses vedettes, acteurs, chanteurs et influenceurs ont proposé à leurs abonnés des réseaux sociaux d’investir dans ces actifs. Sans indiquer qu’elles étaient rémunérés pour vanter les mérites de ces produits financiers. C’est ce que la Securities and Exchange Commission (SEC), autrement dit le gendarme des activités financières aux États-Unis, reproche à 8 célébrités.

Absence de transparence dans la communication

Dans le détail, ce sont l’influenceur Jake Paul, les rappeurs Lil Yachty et Soulja Boy, les chanteurs Akon et Ne-Yo, l’actrice Lindsay Lohan et d’autres qui sont dans la ligne de mire de la SEC. Ils ont en effet multiplié les messages positifs en faveur des tokens tronix (TRX) et bitTorrent (BTT) sur les réseaux sociaux. Le régulateur explique que ces vedettes ont été payées par Justin Sun, le fondateur de la blockchain Tron, qui leur a fourni le texte pour promouvoir ses actifs. Il leur aurait également demandé de ne pas révéler au public qu’elles n’ont pas reçu d’argent de sa part. Ce qui est pourtant une obligation…

Dans un tweet remontant à février 2021, Lindsay Lohan (qui expliquait « explorer la finance décentralisée ») fait par exemple la promo de TRX en saluant Justin Sun. Elle a en fait été payée 10.000 $ pour ce message. Six de ces célébrités, dont l’actrice, ont accepté une entente avec la SEC à hauteur de plus de 400.000 $, qui comprend le remboursement, les intérêts et les pénalités, afin d’éviter des poursuites ultérieures. Ce règlement ne constitue cependant pas un aveu ou un déni de culpabilité, précise l’agence.

Pour Justin Sun, les ennuis sont loin d’être terminés. La SEC l’accuse lui et ses entreprises de proposer et de vendre des actifs cryptos qui ne sont pas enregistrés. Le régulateur explique que Sun s’est servi d’une méthode vieille comme le monde pour induire en erreur et nuire aux investisseurs en leur proposant des actifs sans se conformer aux exigences d’enregistrement, et en manipulant les marchés. « Dans le même temps, Sun a rémunéré des célébrités avec des millions d’abonnés sur les médias sociaux pour vanter ces offres non enregistrées, tout en leur demandent de ne pas divulguer leur rémunération », poursuit l’agence.

Justin Sun a répondu en affirmant que le cadre réglementaire de la SEC pour les actifs numériques en était encore à ses balbutiements. Il se dit également « impatient de collaborer avec les gouvernements et les organismes de régulation du monde entier (…) pour réglementer et travailler avec l’industrie des cryptomonnaies compte tenu du rôle important qu’elle peut jouer », indique-t-il aussi.

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