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Xiaomi : l’interface MIUI va disparaître au profit de HyperOS

Son remplaçant, HyperOS, équipera une large gamme de produits de Xiaomi au-delà des smartphones. On l’attend dans la voiture électrique.

Après treize ans de bons et loyaux services, l’interface MIUI va disparaître. Xiaomi annonce que sa célèbre surcouche sera bientôt remplacée par HyperOS. Ce nouveau « système d’exploitation » fera ses débuts sur la future série Xiaomi 14 et remplacera progressivement l’interface actuelle.

Adieu MIUI, bonjour HyperOS

Le changement est profond pour le constructeur chinois, qui s’inspire un peu de ce que fait HUAWEI avec HarmonyOS. En effet, Xiaomi veut renforcer son écosystème avec un système qui s’étend bien au-delà des smartphones. Le remplaçant de MIUI serait un mélange d’Android et d’un système maison appelé « Vela ». Il disposerait d’une « architecture sous-jacente entièrement réécrite », qui doit aider la marque à le proposer sur de nombreux appareils. Xiaomi assure que HyperOS s’adaptera à l’ensemble de son écosystème pour couvrir plus de 200 catégories de produits.

Xiaomi HyperOS
Xiaomi ferme le chapitre MIUI pour ouvrir la page HyperOS. © Xiaomi

Le PDG de l’entreprise, Lei Jun, assure sur Weibo que le développement de HyperOS a débuté en 2017. Pour l’heure, beaucoup de questions restent en suspens concernant cette nouvelle surcouche basée sur Android. Dans un premier temps, on peut s’attend à une version qui ressemble à l’actuel MIUI et des changements pour le long terme.

 

L’ambition de HyperOS est d’assurer une connexion transparente entre les différents appareils. Au sujet des smartphones, ils resteront évidemment compatibles avec les applications Android et les services de Google. On peut s’attendre à ce que HyperOS s’invite sur des nouveautés, comme la future voiture électrique de Xiaomi. Il devrait aussi occuper une place majeure dans l’univers de la maison connectée.

La bonne nouvelle est que Xiaomi ne réservera pas son nouvel OS à la Chine. Lorsqu’on demande à Lei Jun sur X si HyperOS arrive sur les produits dédiés à l’international, le dirigeant répond « rester à l’écoute ». D’autres représentants confirment sur la plateforme qu’il arrivera dans le reste du monde. L’Europe et donc la France sont donc concernées par HyperOS.

La fin de MIUI, la fin d’une époque

L’abandon de MIUI marque aussi un tournant important dans l’histoire de Xiaomi. La marque chinoise a misé sur cette interface avant même le lancement de son premier smartphone. Apparue en 2010, elle prenait la forme d’une ROM alternative comme CyanogenMod en s’inspirant grandement d’iOS. Une « ressemblance » qui a valu quelques moqueries à la firme, longtemps surnommée l’Apple chinois. Depuis, les versions de MIUI conservent certaines similitudes avec l’interface d’Apple et s’éloignent toujours de l’Android stock.

Xiaomi 13
L’interface MIUI sur le Xiaomi 13. © JournalduGeek.com

Il se murmurait que Xiaomi voulait balayer cette ressemblance pour mieux affirmer son style. Une évolution logique pour le fabricant qui cherche à monter en gamme pour proposer des produits plus premium.

Nous aurons un aperçu lors de la présentation des Xiaomi 14. Ces smartphones haut de gamme seront présentés en Chine avant la fin de l’année, puis dans le reste du monde.

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2 commentaires
  1. J’avais encore il n’y a pas longtemps un Redmi 8T, bas de gamme efficace, et récemment je suis passé sur un Oppo Find X5.
    La surcouche MUI est bien plus aboutie que le ColorOS d’Oppo pourtant un “haut de gamme”. Surtout dans les détails
    comme le débit de téléchargement en temps réel sur le Redmi, impossible sur l’Oppo ou tout simplement le verrouillage des icones.
    Un utilisateur lambda ne fait pas forcement attention a ces détails mais ici c’est le genre de petites attentions qui était fort commode sur le Redmi et son MUI.

  2. Bon, même si je préfère de loin Android pur, tant qu’on reste sur cet OS sans trop de surcouche (un peu façon OnePlus), ça me va.
    Par contre si c’est pour prendre le large et avoir un OS bizarre et pas vraiment sûr au niveau de nos données, tant pis pour eux, je passerai à la concurrence (ce n’est pas ce qui manque…)

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