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Sur Netflix, le réalisateur de Braqueurs s’attaque à un classique du cinéma français

Forte du succès de Balle Perdue et AKA, Netflix continue d’investir dans l’action “à la française” avec une relecture moderne du Salaire de la peur.

L’action “made in France” a le vent en poupe. Dans ses efforts de production locale, Netflix va continuer d’abreuver son catalogue de divertissement nerveux et ambitieux. Après AKA ou encore Balle Perdue — qui avait fait un joli carton à travers le monde — la plateforme s’attaque à un classique du registre français : Le Salaire de la Peur. En 1953, Henri-Georges Clouzot adapte un récit de George Arnaud. Devant sa caméra, c’est l’histoire de quatre aventuriers en Amérique Centrale qui est déployée. Contre une grosse somme d’argent, ils acceptent de transporter de la nitroglycérine sur 500 kilomètres afin d’éteindre un incendie dans un puits de pétrole.

Tourné en Camargue, le métrage a été applaudi par la critique à sa sortie. Il fut récompensé lors du Festival de Cannes, de Berlin ainsi que durant les BAFTA. Plus tard, la même histoire sera racontée par William Friedkin, le réalisateur de L’Exorciste. Cette fois-ci, c’est Julien Leclerq qui va tenter l’expérience. Le cinéaste derrière Braqueurs : la série et Sentinelle signera ici version modernisée et revisitée. Exit Yves Montant, Charles Vanel et Vera Clouzot, les personnages principaux seront incarnés par Frank Gastambide, Alban Lenoir et Ana Girardot. Sofiane Zermani sera également de la partie. La plateforme peut se targuer d’avoir recruté les grands noms du genre en France, ses collaborateurs réguliers qui pourraient bien lui offrir un nouveau succès à l’international. Après tout, Alban Lenoir a déjà réussi par trois fois à faire rayonner le divertissement hexagonal par delà nos frontières. Les spectateurs américains deviennent de plus en plus friands des productions étrangères.

En mars prochain sur Netflix

Tournée l’année dernière au Maroc, cette relecture du Salaire de la Peur ne fera pas patienter très longtemps ses futurs spectateurs. Le rendez-vous est d’ores et déjà fixé au 29 mars prochain sur Netflix. Une première bande-annonce vient d’être partagée, elle semble s’inscrire dans la droite lignée de qui a été proposée par la plateforme par le passé. Le Salaire de la Peur ne sera pas de ces divertissements fait de petites économies, l’entreprise n’a visiblement pas regardé à la dépense.

En attendant, il est d’ores et déjà possible de voir ou revoir le premier film sur Netflix. Pour préparer ses utilisateurs à découvrir cette relecture, la plateforme vient de mettre à disposition la copie d’Henry-Georges Clouzot. Il s’agit malheureusement du seul titre de sa filmographie proposé à l’heure actuelle par le N rouge.

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3 commentaires
  1. Oui et bien les ricains n’ont pas vraiment le sens du beau , du vrai .. je n’ai pas vu le film mais dans le genre on prend les mêmes ( acteurs) et on fait un remake de ce film extraordinaire qu’est «  le salaire de la peur »
    Qui pour remplacer Yves Montand, Vera Clouzot ou Charles Vanel ? J’imagine des explosions à tout va .. une guerre à coup de 9mm..
    Tout pour régaler les ricains .. mais le public français qu’en pense t il ?

    1. Vous ne pouvez pas plus vous tromper…
      Le Salaire de la Peur est un film extraordinaire, mais son ‘remake’ par Friedkin l’est tout autant. Parce qu’il prend le temps de montrer les personnages dans un autre contexte, parce qu’il frise le fantastique jusqu’à un dénouement quasi-irréel, Sorcerer est un film magnifique, une vraie ré-interprétation d’une partition de haute tenue.
      Et n’oubliez pas que Friedkin a fait l’Exorciste et French Connection, ce n’est pas un yes-man bas du front.

  2. C’est fou ce manque d’imagination dans le cinéma contemporain… Imagine t on un auteur réécrire un livre d’un autre auteur ? D’abord ça s’appelle du plagiat et ensuite ce démontre l’absence total de propos artistique…

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