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Critique The Bad Batch, que vaut le sequel de The Clone Wars sur Disney+ ?

Après avoir regardé les deux premiers épisodes de la série, on vous dévoile tout ce que l’on en pense dans cette critique de The Bad Batch.

Le 4 mai, à l’occasion de la journée mondiale consacrée à Star Wars, Disney a présenté le tout premier épisode de sa nouvelle série animée intitulée The Bad Batch. La première saison sera constituée de 14 épisodes, tous diffusés à un rythme hebdomadaire. Sequel direct de la série The Clone Wars, elle se veut le point d’entrée d’une nouvelle intrigue dans l’univers intergalactique de Star Wars.

On suit donc les aventures d’une unité de clones assez spéciaux, qui se définissent par leurs différences plutôt que par leur conformité. Ils se font appeler “le mauvais lot” même s’il s’avère que leur déficience est en réalité leur plus grande force. C’est la fin de la guerre des clones dans la galaxie et nos héros se préparent à un retournement de situation inattendu : les Jedis ne sont plus les bienvenus et la République laisse peu à peu place à Empire. Après avoir regardé les deux premiers épisodes, le tout premier étant un épisode spécial de 70 minutes, on vous dévoile tout ce que l’on pense de ce début de série dans cette critique de The Bad Batch.

Une création plutôt classique et iconique…

The Bad Batch étant la suite et le spin-off de The Clone Wars, il paraît évident que les créateurs ont gardé la plupart des caractéristiques de la série et plus globalement de la franchise. Dans sa forme déjà, elle reprend l’animation 3D de The Clone Wars. Cela n’a rien d’étonnant quand on sait que le prolifique Dave Filoni est à a nouveau à la production. Il a en revanche cédé la place de showrunner à Jennifer Corbett, une scénariste américaine ayant déjà œuvré sur NCIS. Si ce style d’animation pourrait décourager les néophytes, les fans de la précédente série devrait être quant à eux plutôt satisfait du résultat. Estampillée Star Wars, la série The Bad Batch se voit très logiquement conféré d’un héritage important, auquel elle rend admirablement hommage.

En effet, on y retrouve toutes les mécaniques qui fonctionnaient déjà dans les précédentes créations de la franchise. Des transitions en fondu enchaîné iconiques aux musiques épiques, tout est fait pour que la série s’inscrive dans une lignée qui touchera plusieurs générations de fans de la saga. On retrouve d’ailleurs le même compositeur que dans The Clone Wars, à savoir Kevin Kiner. La partition accompagne parfaitement le ton de chaque scène et est un réel atout pour la série. On peut donc parler d’une réussite en ce qui concerne la transmission de l’esprit classique et iconique des précédentes créations Star Wars.

… qui se démarque grâce à ses personnages décalés

Crédits : Disney

The Bad Batch se trouve donc dans la même lignée que son prédécesseur, sans grande folie ou nouveauté, elle se démarque grâce à la richesse de ses personnages. Ici, on a affaire à des protagonistes charismatiques et attachants, avec un style bien assumé ainsi que des capacités propres. Cet aspect donne une dimension plus qu’intéressante à la série, tant du côté de la trame que dans la complétude de tous clones déficients. On espère que la série explorera leurs destinées comme il se doit, grâce à une histoire que l’on espère savamment ficelée.

Le récit ponctué de quelques rebondissement inattendus (mais aussi d’autres un peu plus prévisibles) fait mouche. Au fil de ses deux premiers chapitres, The Bad Batch montre de solides arguments et nous prouve qu’elle pourra s’imposer durablement dans l’univers imaginée par George Lucas. D’ailleurs, l’arrivée d’un personnage étonnant et très important pour l’histoire renforce notre désir d’en découvrir plus.

Un bon début pour une série de divertissement

Crédits : Disney

Divertissante sans être réellement engageante, The Bad Batch dispose d’une bonne intrigue et d’un objectif établi d’entrée de jeu. L’enjeu pour les prochains épisodes est clair : Hunter et sa bande doivent trouver leur place dans un tout nouvel empire, alors qu’ils sont eux-mêmes des produits et des serviteurs de la République. Si cela paraît assez sérieux, on fait toujours confiance à Disney pour mettre la touche d’humour qu’il faut pour alléger le ton de la série.

Les premiers épisodes nous donnent une impression générale qui tient d’un sens maîtrisé du suspens et de l’action, ainsi que d’une étonnante sensation d’attachement. Nous n’avons pas vraiment vu de visage familier important dans ces premiers épisodes, hormis l’horrible Empereur Palpatine, mais cela ne saurait tarder. Après tout, les caméos sont légions dans la franchise.

Cependant, il faut avouer que c’est tout aussi bien de recommencer une aventure en la centrant sur de nouvelles têtes. Cela permettra sans doute à la série de s’affranchir du sérieux de la saga, tout en offrant une relecture plus ambitieuse de l’univers. Reste à voir désormais si c’est le chemin qu’empruntera The Bad Batch dans le reste de la saison.

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Notre avis

Il est encore trop tôt pour se faire un avis sur la série avec seulement deux épisodes disponibles. Cependant, ce premier aperçu nous laisse croire que The Bad Batch pourrait devenir aussi populaire que son aînée : The Clone Wars. C’est un début prometteur qui allie à la fois richesse des personnages, la complexité de l’intrigue principale et un hommage vibrant à la franchise. Reste à voir désormais si elle réussira à s'affranchir de son modèle, pour offrir une relecture plus ambitieuse.

L'avis du Journal du Geek :

Note : 8 / 10
12 commentaires
  1. ” Il est encore trop tôt pour se faire un avis sur la série ” … mais on va en donner un quand même ^^

  2. Il n’y a pas de mot en français pour écrire tout le temps “sequel” ?
    A tout hasard… SUITE ?

  3. Le principal Problème de cette série c’est le personnage d’OMEGA !!! Star Wars à son nouveau JarJar

  4. Pour information, séquelle ou sequel est un mot purement francais issu du latin sequi…
    Et a tout hasard, sequelle est une suite particuliere… cela signifie que bad watch n est pas seulement une suite mais qu il a des liens forts avec son predecesseur…

  5. Sauf quil me semble que jar jar ne servait a rien 🙂 omega lui est un des clones les plus evolues. Disney peut en faire quelque chose

  6. est ce que vous allez arrêter vos: putaclick? ça deviens de pire en pire,de plus en plus.et évidemment on ne peut pas laisser de commentaire sur ces pages.type encore ce matin: red fibre 16 euros ( que vous ne précisez pas pendant 1 an et ensuite 38´euros)
    ne voyez vous pas que les gens désertent de plus en plus votre site?continuez je ne vous donne pas plus de 2 ans .

  7. il choisissent pas les pub, c’est la régie pub (google ou autre) qui s’en occupe.

    Si les gens sont con et ne savent pas lire avant de souscrire une offre, bienfait pour leur gueule, ca s’appel la sélection naturelle… La pour RED c’est sans engagement, ou est le problème ?

  8. “Il est encore trop tôt pour se faire un avis sur la série avec seulement deux épisodes disponibles”

    raison de plus pour attendre avant de faire un article incomplet

  9. Faut se méfier des « divertissements » qui commencent par une musique type marche militaire et des mouvements de caméra qui servent à rien. Évidemment comme toutes ces séries 3D cheap : pas d’acteurs, pas de figurants, pas de décors, pas (ou presque pas) de scénario… Alors pourquoi pas pas de public non plus. C’est creux comme du Disney sous-produit. Et le ton… On se croirait dans une pub pour les jouets à l’approche de Noël. Ouvrez la tête de vos gamins, ajoutez une grosse cuillère et touillez. Servi tiède.

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