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Preview – Sleeping Dogs

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Activision n’y croyait plus, délaissant la série True Crime à qui en veut. Une chance à saisir pour les londoniens de chez United Front Games et…

Activision n’y croyait plus, délaissant la série True Crime à qui en veut. Une chance à saisir pour les londoniens de chez United Front Games et sortir du terrain de la course automobile (ModNation Racers et quelques Need for Speed au sein du studio Black Box chez EA) en s’essayant à un genre plus casse-gueule, celui du GTA-like, sur une licence en demi-teinte. Ça fait beaucoup de défis à relever, et du coup, on s’étonne un peu de la relative discrétion de Square Enix (l’éditeur chez qui cette version preview nous a été présenté) à l’approche de la date de sortie, le 17 août. On ne comprend pas vraiment, surtout que Sleeping Dogs promet de belles choses côté violence et immersion dans une ville asiatique, saupoudré quelques idées intéressantes de gameplay.

Plouf, plouf, …

L’aventure prend place quelques années après un drame ayant survenu dans la vie de Wei Shen, policier américain d’origine hongkongaise et revanchard à ses heures perdues. Le drame en question : sa soeur, droguée et laissée pour morte par les triades. Nous voilà avec un prétexte béton pour retourner au pays après des années d’absence avec une idée fixe en tête : infiltrer le gang responsable de ce meurtre pour les détruire de l’intérieur, et casser quelques bouches au passage. De la même façon qu’un GTA, l’aventure prend place dans un Hong Kong à ciel ouvert, un Hong Kong imaginé par les développeurs mais fidèle dans son approche de ville asiatique, dense et frénétique. Des influences évidentes au cinéma local sont à noter, dans les décors et dans l’humeur général du scénario. Notre héros doit alors chercher les responsables, suivre une ligne directrice en partant de ses quelques connaissances passées, tout en s’aidant des informations fournis par la police locale. Et oui, ce coquin de Wei Shen a la particularité de jouer sur les deux plans, ce qui amènera son lot de services à rendre à un paquet de personnes. Tantôt dans des missions triades, tantôt dans des missions pour aider ses camarades policiers, rien de totalement dingue jusqu’à ce que la magie du jeu vidéo entre en jeu et que le joueur se voit récompensé par des points d’expérience dits “Face XP” augmentant alors la jauge “triade” ou “cops” selon les services rendus pour tel ou tel clan. Au fur et à mesure des missions supplémentaires s’ajoutent au scénario, et de ce que nous avons pu voir le jeu semble se construire sur cette ambivalence. Des choix moraux se poseront forcément au joueur à un moment, influant sur le dénouement de l’histoire (plusieurs fins possibles à la manière d’un True Crime). Et dans tout ça quand est-ce qu’on pète des dents, me direz-vous ?

Une bagarre juste saignante, s’il vous plait !

Dans les missions secondaires ou dans la trame principale, l’idée générale reste de tabasser du méchant à cicatrices et chemises à motifs ou du flic sous couvertures pour donner le change. Du moins des mecs opposés à notre façon de penser, et ce de deux façons : dans des gunfights abusant de l’effet slow motion de notre copain Max, bien fichus dans l’idée mais assez sommaire dans l’idée, “je me planque, je tire, je me replanque”. Deuxièmre façon, plus immersive et plus proche de l’esprit vendetta asiatique, dans des combats au corps à corps. A la manière du Batman de Rocksteady, notre joueur sera souvent alpagué par divers malandrins aux intentions néfastes, dans un schéma du type “seul au milieu de tous”, à gérer comme l’on peut, à attirer dans un coin et avoiner avec nos petits poings et nos techniques d’arts martiaux bien sentis, et très personnelles. S’il faut bien sûr user et abuser d’enchaînements parfaits, de contres et d’armes blanches, il faut compter également sur un décor très participatif qui joue son petit rôle, nous offrant des finish moves qui redonnent foi en l’humain. Selon l’environnement de la bataille – un garage, un coin du centre ville, une zone désaffectée – le joueur pourra écraser la tête de son ennemi fraîchement tabassé dans les pales d’un ventilateur en marche, l’envoyer valdinguer contre un générateur électrique, le décapiter à l’aide d’une scie circulaire qui passait par là ou lui exploser le crâne à coups de portières de voitures qui ferment mal. Un bel hommage à l’hémoglobine comme on les aime ici.

Pendant ce temps à Hong Kong …

Le jeu pousse aux généreuses effusions de violences gratuites, mais n’oublie pas comme tout bon bac à sable de proposer d’autres choses pour sortir de la redondance de ses missions. Et cela passe par de petites friandises à découvrir au gré de ses balades sur l’île. Première chose essentielle : la conduite. Le jeu s’en sort pas trop mal avec une maniabilité très arcade, nerveuse à l’image d’un Need for Speed. Les anciens de chez Black Box se sentent à l’aise sur le genre, au point de proposer nombre de cascades et de défis de conduites au sein de l’île. En remplissant par exemple divers objectifs en voitures, des mini-défis se débloqueront aléatoirement selon la conduite adoptée (en sens inverse, en zigzaguant, en ne touchant aucun autre véhicule). Très courtes, ces phases sont ensuite à partager en ligne et pousseront, comme un Trials Evolution, à la petite compét’ de scores. La seule incursion en ligne que s’offrira le jeu, intégralement solo de la tête au pied. Ce n’est finalement pas plus mal que les équipes londoniennes ne se soient pas senti obliger d’y aller d’un mode online à la GTA IV, préférant pour le coup installer une ambiance et une animation au sein de la vile. Le solo offre foule de petites choses à faire allant dans cette direction, des secrets à dénicher et des évènements récurrents à compléter, bien souvent sans répercussion directes mais offrant un agréable passe-temps. Le jeu propose par exemple d’habiller son personnage avec de beaux costumes onéreux mais aussi de l’upgrader physiquement grâce à des potions concoctées par des apothicaires ou en débloquant des coups et enchaînements grâce aux points d’expérience accumulés. Histoire de ne pas être en Asie pour rien, les développeurs nous promettent d’autres activités typiquement locales à travers des mini-jeux mettant en scène des combats de coq, des parties de ma-jong, voire même du karaoké pour les plus passionnés d’entre vous (sans compatibilité Kinect, j’entends d’ici vos pleurs de rage).

Conclusion

Sleeping Dogs s’avère finalement plus alléchant que prévu. Son système de combat – un poil pompé sur celui des Batman de Rocksteady – fait plaisir à retrouver, coupler à une utilisation amusante du décor (peut-être redondante au bout de quelques heures ?). L’ambiance de Hong Kong nous a tout de même fait plaisir, notamment le cachet typiquement asiatique de certaines situations (ah les balades nocturnes, ses néons, l’animation autour des divers stands, …). A première vue, rien d’incroyable mais un joli en-cas en attendant un GTA V qui promet d’être faste.

Activision n’y croyait plus, délaissant la série True Crime à qui en veut. Une chance à saisir pour les londoniens de chez United Front Games et sortir du terrain de la course automobile (ModNation Racers et quelques Need for Speed au sein du studio Black Box chez EA) en s’essayant à un genre plus casse-gueule, celui du GTA-like, sur une licence en demi-teinte. Ça fait beaucoup de défis à relever, et du coup, on s’étonne un peu de la relative discrétion de Square Enix (l’éditeur chez qui cette version preview nous a été présenté) à l’approche de la date de sortie, le 17 août. On ne comprend pas vraiment, surtout que Sleeping Dogs promet de belles choses côté violence et immersion dans une ville asiatique, saupoudré quelques idées intéressantes de gameplay.

Plouf, plouf, …

L’aventure prend place quelques années après un drame ayant survenu dans la vie de Wei Shen, policier américain d’origine hongkongaise et revanchard à ses heures perdues. Le drame en question : sa soeur, droguée et laissée pour morte par les triades. Nous voilà avec un prétexte béton pour retourner au pays après des années d’absence avec une idée fixe en tête : infiltrer le gang responsable de ce meurtre pour les détruire de l’intérieur, et casser quelques bouches au passage. De la même façon qu’un GTA, l’aventure prend place dans un Hong Kong à ciel ouvert, un Hong Kong imaginé par les développeurs mais fidèle dans son approche de ville asiatique, dense et frénétique. Des influences évidentes au cinéma local sont à noter, dans les décors et dans l’humeur général du scénario. Notre héros doit alors chercher les responsables, suivre une ligne directrice en partant de ses quelques connaissances passées, tout en s’aidant des informations fournis par la police locale. Et oui, ce coquin de Wei Shen a la particularité de jouer sur les deux plans, ce qui amènera son lot de services à rendre à un paquet de personnes. Tantôt dans des missions triades, tantôt dans des missions pour aider ses camarades policiers, rien de totalement dingue jusqu’à ce que la magie du jeu vidéo entre en jeu et que le joueur se voit récompensé par des points d’expérience dits “Face XP” augmentant alors la jauge “triade” ou “cops” selon les services rendus pour tel ou tel clan. Au fur et à mesure des missions supplémentaires s’ajoutent au scénario, et de ce que nous avons pu voir le jeu semble se construire sur cette ambivalence. Des choix moraux se poseront forcément au joueur à un moment, influant sur le dénouement de l’histoire (plusieurs fins possibles à la manière d’un True Crime). Et dans tout ça quand est-ce qu’on pète des dents, me direz-vous ?

Une bagarre juste saignante, s’il vous plait !

Dans les missions secondaires ou dans la trame principale, l’idée générale reste de tabasser du méchant à cicatrices et chemises à motifs ou du flic sous couvertures pour donner le change. Du moins des mecs opposés à notre façon de penser, et ce de deux façons : dans des gunfights abusant de l’effet slow motion de notre copain Max, bien fichus dans l’idée mais assez sommaire dans l’idée, “je me planque, je tire, je me replanque”. Deuxièmre façon, plus immersive et plus proche de l’esprit vendetta asiatique, dans des combats au corps à corps. A la manière du Batman de Rocksteady, notre joueur sera souvent alpagué par divers malandrins aux intentions néfastes, dans un schéma du type “seul au milieu de tous”, à gérer comme l’on peut, à attirer dans un coin et avoiner avec nos petits poings et nos techniques d’arts martiaux bien sentis, et très personnelles. S’il faut bien sûr user et abuser d’enchaînements parfaits, de contres et d’armes blanches, il faut compter également sur un décor très participatif qui joue son petit rôle, nous offrant des finish moves qui redonnent foi en l’humain. Selon l’environnement de la bataille – un garage, un coin du centre ville, une zone désaffectée – le joueur pourra écraser la tête de son ennemi fraîchement tabassé dans les pales d’un ventilateur en marche, l’envoyer valdinguer contre un générateur électrique, le décapiter à l’aide d’une scie circulaire qui passait par là ou lui exploser le crâne à coups de portières de voitures qui ferment mal. Un bel hommage à l’hémoglobine comme on les aime ici.

Pendant ce temps à Hong Kong …

Le jeu pousse aux généreuses effusions de violences gratuites, mais n’oublie pas comme tout bon bac à sable de proposer d’autres choses pour sortir de la redondance de ses missions. Et cela passe par de petites friandises à découvrir au gré de ses balades sur l’île. Première chose essentielle : la conduite. Le jeu s’en sort pas trop mal avec une maniabilité très arcade, nerveuse à l’image d’un Need for Speed. Les anciens de chez Black Box se sentent à l’aise sur le genre, au point de proposer nombre de cascades et de défis de conduites au sein de l’île. En remplissant par exemple divers objectifs en voitures, des mini-défis se débloqueront aléatoirement selon la conduite adoptée (en sens inverse, en zigzaguant, en ne touchant aucun autre véhicule). Très courtes, ces phases sont ensuite à partager en ligne et pousseront, comme un Trials Evolution, à la petite compét’ de scores. La seule incursion en ligne que s’offrira le jeu, intégralement solo de la tête au pied. Ce n’est finalement pas plus mal que les équipes londoniennes ne se soient pas senti obliger d’y aller d’un mode online à la GTA IV, préférant pour le coup installer une ambiance et une animation au sein de la vile. Le solo offre foule de petites choses à faire allant dans cette direction, des secrets à dénicher et des évènements récurrents à compléter, bien souvent sans répercussion directes mais offrant un agréable passe-temps. Le jeu propose par exemple d’habiller son personnage avec de beaux costumes onéreux mais aussi de l’upgrader physiquement grâce à des potions concoctées par des apothicaires ou en débloquant des coups et enchaînements grâce aux points d’expérience accumulés. Histoire de ne pas être en Asie pour rien, les développeurs nous promettent d’autres activités typiquement locales à travers des mini-jeux mettant en scène des combats de coq, des parties de ma-jong, voire même du karaoké pour les plus passionnés d’entre vous (sans compatibilité Kinect, j’entends d’ici vos pleurs de rage).

Conclusion

Sleeping Dogs s’avère finalement plus alléchant que prévu. Son système de combat – un poil pompé sur celui des Batman de Rocksteady – fait plaisir à retrouver, coupler à une utilisation amusante du décor (peut-être redondante au bout de quelques heures ?). L’ambiance de Hong Kong nous a tout de même fait plaisir, notamment le cachet typiquement asiatique de certaines situations (ah les balades nocturnes, ses néons, l’animation autour des divers stands, …). A première vue, rien d’incroyable mais un joli en-cas en attendant un GTA V qui promet d’être faste.

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Notre avis

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Note : 7  /  10
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