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Impressions – Silent Hill : Downpour (Playstation 3)

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Après un Shattered Memories qui nous a laissé plus que perplexe, Konami a décidé de mettre le nouveau titre de Silent Hill entre les mains d’un…

Après un Shattered Memories qui nous a laissé plus que perplexe, Konami a décidé de mettre le nouveau titre de Silent Hill entre les mains d’un studio tchèque dénommé Vatra, à qui l’on doit Rush’n Attack: Ex-Patriot sorti en 2011 sur le XBLA, et le PSN. Alors que les développeurs parlaient de reprendre les mécaniques du second titre de la licence (considéré comme le meilleur par la communauté des fans) pour les intégrer à Silent Hill : Downpour, les attentes sont exigeantes, et ce afin de retrouver des vrais frissons à rendre fou. Alors ? Sueurs froides efficaces ou simples sursauts, comme dans un jeu d’action ?

Eaux incertaines

Alors que Silent Hill Shattered Memories avait pour thématique majeure le froid, retranscrit par la présence de la neige, Downpour a choisi d’utiliser l’eau comme élément dominant. Un parti-pris efficace qui lui attribue une ambiance différente des précédents titres.

Vous le retrouvez dès le début du jeu, dans l’introduction qui a lieu dans la salle de douches d’une prison. Vous incarnez Murphy Pendleton, un prisonnier dont vous ne connaissez pas les causes de son emprisonnement. Après avoir tué un autre détenu dans la salle d’eau, le protagoniste doit partir dans un car pour être transféré. Mais comme les choses ne tournent jamais rond dans un Silent Hill, un accident fait tomber le bus dans un ravin, et vous en profiterez, ou non, pour vous faire la malle.
Car le jeu vous proposera de réaliser certains choix, comme celui de sauver ou de laisser mourir une surveillante qui était avec vous dans le bus. Si nous n’avons pu assister qu’à un seul d’entre eux, sur les deux chapitres et demi que nous avons pu parcourir, cette nouveauté donne une petite bouffée d’air frais au jeu qui lui permet de s’aligner dans les tendances vidéoludiques du moment. Mais reste à vérifier s’il apporte réellement quelque chose au gameplay, en s’incluant dans le scénario, par exemple. D’ailleurs, l’importance de celui-ci semble également avoir évolué, et se démarque quelque peu (ou presque) des autres. Au fur et à mesure que vous avancerez dans l’histoire, vous serez amenés à mieux comprendre les raisons pour lesquelles vous êtes devenu un prisonnier. Mais la vérité n’est pas toujours facile à avaler : et qui sait comment vous apprendrez les événements qui ont marqué ce personnage ?

Vous l’aurez compris, Silent Hill : Downpour joue énormément sur l’incertitude, et parfois, ça marche ! Mais on n’y retrouve pas forcément l’horreur et la gore attitude que nous avions connu dans le second opus de la saga…

Terreur endormie

Si les histoires d’horreur classiques ont été mises à la trappe, on sent tout de même une ambiance particulièrement pesante de temps à autres, et ce grâce à l’utilisation de l’eau. En même temps, qui s’est déjà senti en sécurité dans un marécage miteux ?

Cette eau, qui fait hésiter à mettre un pied devant l’autre, prend toute son importance dans le rôle majeur qu’elle joue : celui d’avertir. De quoi, vous ne le saurez pas, mais votre instinct vous signalera qu’il n’y aura rien de bon dans les parages quand la pluie fera son apparition ! Néanmoins, elle n’est pas toujours omni-présente, et vous ne tarderez pas à retrouver l’univers sale et psychologiquement tordant de Silent Hill. Enfin…Disons que vous ne tremblerez pas de peur. Même si, il faut l’avouer, l’ambiance reste parfois lourde à supporter. Et ce grâce à des épreuves psychologiques auxquelles nous n’avions jamais eu affaire auparavant, dans un ancien titre de la saga.
Plusieurs fois, vous vous retrouverez poursuivi par une masse abstraite d’âmes (que je ne saurais vous décrire plus convenablement !) qui mettront vos nerfs sous un bonne poussée d’adrénaline. Je dois vous avouer qu’une d’entre elle m’a assez bluffé : alors que je m’empressais d’échapper à ce…(Bref, oublions)…machin terrifiant, le couloir s’est mis à se rallonger, au fur et à mesure que j’avançais. Au bout d’un moment, je me suis dit que j’étais prise dans une infernale spirale qui m’enpêcherait d’arriver à prendre le tournant sur la gauche : le pression a commencé à retomber et je me suis mise à réfléchir. Jusqu’au moment où le couloir s’est arrêté.

Cette remontée d’adrénaline soudaine, qui m’a d’ailleurs remise d’aplomb dans ma course, est la preuve que ce nouveau titre joue énormément sur le psychologique pour faire peur. Mais sur deux chapitres et demi, je n’ai pas réellement retrouvé la terreur qui m’avait épouvanté dans le second opus de Silent Hill. Peut-être que Downpour cherche tout simplement à nous mettre dans la peau d’un prisonnier perturbé.

Une nouvelle approche

Si Downpour ne semble pas rechercher l’épouvante, il essaye malgré tout de surpasser ses deux grands frères qui avaient quelque peu déçus les fans. Déjà pour les nouvelles sensations procurées, mais aussi dans la réalisation.

Car il a essayé d’innover, notamment grâce au choix des lieux à explorer. J’ai été très étonnée de me retrouver dans une grotte à scruter le plafond, de peur qu’un vilain (pas beau) me tombe dessus. Et une fois que vous avez compris ce parti-pris, vous vous laisserez surprendre par le moindre détail. Comme devoir éclairer son chemin avec un briquet (pas très pratique, mais du coup assez oppressant), ou faire attention à sa barre de métal qui se désagrège…Bien sûr, vous ne perdrez pas totalement vos repères, puisque vous n’avez toujours pas de barre de vie, et que votre radio est toujours là pour vous réconforter en cas de besoin (je suis ironique, hein ?).

Mais en soi, on a un peu de mal (toujours sur deux chapitres et demi, bien entendu) à comprendre quelles sont les véritables inspirations tirées du deuxième opus…

En fait, Silent Hill : Downpour m’a vraiment laissée perplexe. J’ai passé un bon moment divertissant, et, vous serez d’accord ou pas, mais j’ai envie de dire que c’est le plus important. Néanmoins, j’ai du mal à croire qu’il terrorisera, comme y était parvenu son grand frère numéro 2. Si vous recherchez des frayeurs similaires, tout comme moi, je ne sais pas vraiment si elles seront au rendez-vous. Mais le petit dernier de la famille des Silent Hill s’apparente comme une belle réalisation avec des environnements bien imaginés, et parvient tout de même à faire stresser dans quelques situations. Il faudra attendre la version complète du jeu pour donner un verdict définitif, mais pour l’instant, c’est encore le brouillard. Enfin, on sent que ce petit dernier essaye de se différencier de ses prédécesseurs en introduisant une ambiance particulière qui fait plus stresser qu’effrayer. Il faut lui donner sa chance, et c’est pour cela que nous voudrons le tester entièrement.

Après un Shattered Memories qui nous a laissé plus que perplexe, Konami a décidé de mettre le nouveau titre de Silent Hill entre les mains d’un studio tchèque dénommé Vatra, à qui l’on doit Rush’n Attack: Ex-Patriot sorti en 2011 sur le XBLA, et le PSN. Alors que les développeurs parlaient de reprendre les mécaniques du second titre de la licence (considéré comme le meilleur par la communauté des fans) pour les intégrer à Silent Hill : Downpour, les attentes sont exigeantes, et ce afin de retrouver des vrais frissons à rendre fou. Alors ? Sueurs froides efficaces ou simples sursauts, comme dans un jeu d’action ?

Eaux incertaines

Alors que Silent Hill Shattered Memories avait pour thématique majeure le froid, retranscrit par la présence de la neige, Downpour a choisi d’utiliser l’eau comme élément dominant. Un parti-pris efficace qui lui attribue une ambiance différente des précédents titres.

Vous le retrouvez dès le début du jeu, dans l’introduction qui a lieu dans la salle de douches d’une prison. Vous incarnez Murphy Pendleton, un prisonnier dont vous ne connaissez pas les causes de son emprisonnement. Après avoir tué un autre détenu dans la salle d’eau, le protagoniste doit partir dans un car pour être transféré. Mais comme les choses ne tournent jamais rond dans un Silent Hill, un accident fait tomber le bus dans un ravin, et vous en profiterez, ou non, pour vous faire la malle.
Car le jeu vous proposera de réaliser certains choix, comme celui de sauver ou de laisser mourir une surveillante qui était avec vous dans le bus. Si nous n’avons pu assister qu’à un seul d’entre eux, sur les deux chapitres et demi que nous avons pu parcourir, cette nouveauté donne une petite bouffée d’air frais au jeu qui lui permet de s’aligner dans les tendances vidéoludiques du moment. Mais reste à vérifier s’il apporte réellement quelque chose au gameplay, en s’incluant dans le scénario, par exemple. D’ailleurs, l’importance de celui-ci semble également avoir évolué, et se démarque quelque peu (ou presque) des autres. Au fur et à mesure que vous avancerez dans l’histoire, vous serez amenés à mieux comprendre les raisons pour lesquelles vous êtes devenu un prisonnier. Mais la vérité n’est pas toujours facile à avaler : et qui sait comment vous apprendrez les événements qui ont marqué ce personnage ?

Vous l’aurez compris, Silent Hill : Downpour joue énormément sur l’incertitude, et parfois, ça marche ! Mais on n’y retrouve pas forcément l’horreur et la gore attitude que nous avions connu dans le second opus de la saga…

Terreur endormie

Si les histoires d’horreur classiques ont été mises à la trappe, on sent tout de même une ambiance particulièrement pesante de temps à autres, et ce grâce à l’utilisation de l’eau. En même temps, qui s’est déjà senti en sécurité dans un marécage miteux ?

Cette eau, qui fait hésiter à mettre un pied devant l’autre, prend toute son importance dans le rôle majeur qu’elle joue : celui d’avertir. De quoi, vous ne le saurez pas, mais votre instinct vous signalera qu’il n’y aura rien de bon dans les parages quand la pluie fera son apparition ! Néanmoins, elle n’est pas toujours omni-présente, et vous ne tarderez pas à retrouver l’univers sale et psychologiquement tordant de Silent Hill. Enfin…Disons que vous ne tremblerez pas de peur. Même si, il faut l’avouer, l’ambiance reste parfois lourde à supporter. Et ce grâce à des épreuves psychologiques auxquelles nous n’avions jamais eu affaire auparavant, dans un ancien titre de la saga.
Plusieurs fois, vous vous retrouverez poursuivi par une masse abstraite d’âmes (que je ne saurais vous décrire plus convenablement !) qui mettront vos nerfs sous un bonne poussée d’adrénaline. Je dois vous avouer qu’une d’entre elle m’a assez bluffé : alors que je m’empressais d’échapper à ce…(Bref, oublions)…machin terrifiant, le couloir s’est mis à se rallonger, au fur et à mesure que j’avançais. Au bout d’un moment, je me suis dit que j’étais prise dans une infernale spirale qui m’enpêcherait d’arriver à prendre le tournant sur la gauche : le pression a commencé à retomber et je me suis mise à réfléchir. Jusqu’au moment où le couloir s’est arrêté.

Cette remontée d’adrénaline soudaine, qui m’a d’ailleurs remise d’aplomb dans ma course, est la preuve que ce nouveau titre joue énormément sur le psychologique pour faire peur. Mais sur deux chapitres et demi, je n’ai pas réellement retrouvé la terreur qui m’avait épouvanté dans le second opus de Silent Hill. Peut-être que Downpour cherche tout simplement à nous mettre dans la peau d’un prisonnier perturbé.

Une nouvelle approche

Si Downpour ne semble pas rechercher l’épouvante, il essaye malgré tout de surpasser ses deux grands frères qui avaient quelque peu déçus les fans. Déjà pour les nouvelles sensations procurées, mais aussi dans la réalisation.

Car il a essayé d’innover, notamment grâce au choix des lieux à explorer. J’ai été très étonnée de me retrouver dans une grotte à scruter le plafond, de peur qu’un vilain (pas beau) me tombe dessus. Et une fois que vous avez compris ce parti-pris, vous vous laisserez surprendre par le moindre détail. Comme devoir éclairer son chemin avec un briquet (pas très pratique, mais du coup assez oppressant), ou faire attention à sa barre de métal qui se désagrège…Bien sûr, vous ne perdrez pas totalement vos repères, puisque vous n’avez toujours pas de barre de vie, et que votre radio est toujours là pour vous réconforter en cas de besoin (je suis ironique, hein ?).

Mais en soi, on a un peu de mal (toujours sur deux chapitres et demi, bien entendu) à comprendre quelles sont les véritables inspirations tirées du deuxième opus…

En fait, Silent Hill : Downpour m’a vraiment laissée perplexe. J’ai passé un bon moment divertissant, et, vous serez d’accord ou pas, mais j’ai envie de dire que c’est le plus important. Néanmoins, j’ai du mal à croire qu’il terrorisera, comme y était parvenu son grand frère numéro 2. Si vous recherchez des frayeurs similaires, tout comme moi, je ne sais pas vraiment si elles seront au rendez-vous. Mais le petit dernier de la famille des Silent Hill s’apparente comme une belle réalisation avec des environnements bien imaginés, et parvient tout de même à faire stresser dans quelques situations. Il faudra attendre la version complète du jeu pour donner un verdict définitif, mais pour l’instant, c’est encore le brouillard. Enfin, on sent que ce petit dernier essaye de se différencier de ses prédécesseurs en introduisant une ambiance particulière qui fait plus stresser qu’effrayer. Il faut lui donner sa chance, et c’est pour cela que nous voudrons le tester entièrement.

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