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Licenciée pour avoir désactivé l’application de tracking de son entreprise

Myrna Arias, une Californienne, a porté plainte contre son ex-employeur Intermex, pour avoir été licenciée injustement. Spécialisée dans le transfert d’argent à l’international, Intermex utilise une…

Myrna Arias, une Californienne, a porté plainte contre son ex-employeur Intermex, pour avoir été licenciée injustement.

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Spécialisée dans le transfert d’argent à l’international, Intermex utilise une application nommée Xora (voir vidéo ci-dessous), qui est installée sur les iPhone de ses employés. Cette application permet à son patron, John Stubits, de suivre ses employés lorsqu’ils sont en déplacement pendant les heures de travail. Jusque là, pourquoi pas. Sauf que cette application n’est pas désactivée en dehors des heures de travail et permet donc de tracker les moindres faits et gestes des salariés 24h/24, 7j/7 !

Si Myrna Arias n’avait pas de souci avec cette fonction GPS/tracking de l’application pendant les heures de travail, être tracké en dehors était pour elle une atteinte à sa vie privée, alors elle a décidé de la désactiver. Malgré ses performants dans son travail, John Stubits n’a pas tardé à la virer pour avoir désactivé l’application. La jeune femme a donc porté plainte pour ce licenciement abusif, en réclamant des dommages de plus de 500 000$ pour violation à la vie privée. La plainte a été déposée à la Cour supérieure du comté de Kern.

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9 commentaires
  1. La vraie question est : qui est le propriétaire du téléphone ?

    Si c’est l’employée (ce dont je doute), je ne vois pas comment l’employeur peut imposer de disposer de la position du téléphone en temps réel.
    Si c’est l’employeur (plus que probable, afin de disposer d’une flotte de téléphones identiques et qu’il maîtrise), je ne pense pas qu’on puisse lui reprocher quoi que ce soit. L’employée n’a qu’à pas se servir de ce téléphone en dehors des heures ouvrables (elle l’éteint ou le laisse au bureau), ou alors elle accepte le téléphone et le tracking qui va avec. Par ailleurs, si elle a la possibilité d’utiliser ce téléphone pour ses com personnelles hors heure ouvrable, c’est déjà une latitude qui lui est offerte et qui devrait plaider en faveur de l’employeur.

  2. Après si elle a un métier qui l’oblige à être joignable h24, elle est obligée de l’avoir sur elle même en déhors des heures de boulot, là c’est plus compliqué. Mais dans le cas contraire, il suffit simplement couper l’appareil ou de le laisser au bureau comme dit tatouille

  3. @Tatouille : Attention ce genre de liberté est spécifiée dans un contrat. En France par exemple, pour une véhicule comme un téléphone, on fait la distinction entre “de fonction” et de “de service”, le premier permettant de jouir du bien en dehors des horaires de travail.

    1. En France peut être mais il ne faut pas oublier qu’aux US les employés ne signent quasiment jamais de contrat de travail. Seuls les grands patrons en ont en général et ca sert principalement a définir les clauses de parachute. Bref on n’a pas assez d’éléments mais je suis plutôt du cote de la nana pour le coup…

  4. L’atteinte à la vie privée est évidente, ceux qui ne le comprennent pas devraient se faire soigner. peu importe à qui appartient le téléphone, votre employeur n’a pas besoin de savoir ce que vous faite dans votre vie privée. Ca n’empêche pas d’être joignable et de répondre au téléphone hors des horaires de travail.

  5. Ça ne risque pas d’arriver en France. Le suivi des employés par géolocalisation est soumis a deux obligations : l’employeur doit mettre clairement au courant les employés et l’employé doit pouvoir désactiver ponctuellement le système à tout moment pour raison privée.
    La CNIL veille pour nous.

  6. Bravo, vive la Liberté !… ( à bas les faux-jetons du ” moralisme ” qui n’est que totalitarisme rampant !…)

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