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Espace : La découverte d’une exoplanète “impossible” remet en cause certaines théories scientifiques

Des chercheurs ont récemment découvert une étrange exoplanète géante, ne répondant vraisemblablement à aucune théorie connue dans le domaine de la formation des planètes. 

Crédits WikiImages via Pixabay CC

La découverte est inattendue, et elle pourrait remettre en cause de nombreuses certitudes établies concernant la formation des planètes. Comme le rapporte le CNN, des scientifiques auraient découvert par hasard une exoplanète géante en orbite autour d’une étoile naine. Situé à environ 30 années-lumière de notre soleil, l’astre aussi connu sous le nom de GJ 3512b affiche une masse deux fois moins importante que celle de Jupiter. De son côté, son étoile naine rouge affiche une masse bien moins importante, à peine un dixième de celle du Soleil. Une situation assez inédite, qui reste particulièrement difficile à expliquer pour la communauté scientifique, comme l’explique Greg Laughlin dans la revue Science : “La découverte d’une nouvelle exoplanète n’a en soi plus rien de particulièrement exceptionnel. Mais si elle défie la théorie classique de formation des planètes, sa découverte peut agiter les astronomes”. 

Si les étoiles naines rouges comptent parmi les plus nombreuses de notre Voie Lactée, il est extrêmement rare de voir des exoplanètes graviter autour de ce type d’astres, surtout avec une telle masse au compteur. Compte tenu de la masse de l’étoile en question, il n’aurait, théoriquement, jamais été possible qu’une planète gazeuse aussi grosse se forme en orbite autour de cette dernière. En plus de ce mystère qui semble déjà agiter à lui seul une bonne partie de la communauté scientifique mondiale, au moins une voire deux autres planètes seraient ou auraient été en orbite autour de cette même étoile, comme le laisse entendre la courbe orbitale de GJ 3512b. “Cette découverte nous incite à revoir toutes nos certitudes”, conclut l’étude, qui a finalement émis l’hypothèse d’un effondrement du disque gravitationnel. 

 

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8 commentaires
  1. Ils sont marrant tous ces scientifiques qui pensent avoir toujours trouvé le Graal. Mais sur notre planète il faut telle ou telle chose pour avoir la vie mais peut-être qu’ailleurs c’est autrement et différent. Les scientifiques ont l’esprit trop étriqué.

  2. Théorie : Système formé d’hypothèses, de connaissances vérifiées et de règles logiques.
    Voilà voilà, les théories sont faites pour être vérifiées, démolies ou adaptées c’est le jeu ma pauvre lucienne.

  3. Ils prétendent absolument pas avoir trouvé le Graäl…c’est assez humble au contraire, puisqu’ils avouent remettre en questions leurs propres théories. C’est ça un esprit étriqué pour toi ?

  4. Le but c’est justement de comprendre les lois qui régissent l’ensemble… Pour la vie organique telle qu’on la connaît y’a quand même un certains nombre d’éléments certains qui doivent être présent (Atmosphère, eau, etc…) que ce soit sur terre ou ailleurs (ça pourra être remis en cause mais au jour d’aujourd’hui et jusqu’à preuve du contraire c’est le cas). Sinon je rejoins le commentaire de extralifeplz… ils se remettent en question et adopte une approche scientifique pour avancer… c’est comme ça que ça marche et c’est très noble de leurs part.

  5. Ce qui est dommage c’est que l’article n’explique pas pourquoi les scientifiques pensaient la chose impossible.

  6. Concevoir que la vie est certainement très différente ailleurs c’est LA problématique numéro 1 de la recherche de vie en sciences! si tu crois que que la science a attendu que tes deux neurones donnent de signe de vie pour s’en inquiéter, niveau esprit étriqué et condescendance on bat des records… et on s’étonne que les platistes et autres antivax pullulent quand tous les sherlock du dimanche qui comprennent rien aux sciences sortent de nulle part avec 15 a 20 ans de retard sur leurs déductions 🙂

    Merci pour l’article !

  7. Compte tenu de la masse de l’étoile en question, il n’aurait, théoriquement, jamais été possible qu’une planète gazeuse aussi grosse se forme

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