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Affaire PRISM : les géants démentent

L’affaire PRISM continue doucement sa route. Après les déclarations de Barack Obama vendredi, les grands noms de la high-tech ont pour la plupart assuré ne pas…

L’affaire PRISM continue doucement sa route. Après les déclarations de Barack Obama vendredi, les grands noms de la high-tech ont pour la plupart assuré ne pas communiquer d’information à la NSA. Mark Zuckerberg a ouvert le bal dans un billet où il estime les articles de presse de “scandaleux”.

Facebook ne fait pas parti, et n’a jamais fait parti d’aucun programme ouvrant aux USA ou à n’importe quel autre gouvernement un accès direct à nos serveurs. […] Nous n’avons jamais reçu de demande d’aucune cour ou agence gouvernementale relative à l’accès d’informations ou de métadonnée en bloc.  […] Nous n’avions jamais entendu parler de PRISM auparavant.

Le patron continue en indiquant que certaines demandes peuvent en effet aboutir, mais seulement après s’être assuré que tout est fait dans le respect de la loi. Précisons également que ces demandes ne peuvent concerner que des points particuliers.

Web-Giants

Larry Page s’est fendu également d’un communiqué dans lequel il adopte un ton et des arguments quasi identiques à ceux de Facebook. Il estime avant de conclure que Google a besoin de “plus de transparence”.  Selon cnet.com, Apple n’aurait pas non plus ouvert les vannes tout comme Yahoo!.

Récapitulons donc : Barack Obama reconnaît l’existence d’un tel programme, mais aucune entreprise n’y participe.

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15 commentaires
  1. Il faut donner un peu de lecture a Zuck…… Le Patriot ACT, surtout ces chapitres:

    Titre II : Procédures augmentées de surveillance
    Titre V : Enlèvement des obstacles sur l’investigation dans le terrorisme
    Titre IX : Amélioration du renseignement

  2. Aaaah les states, il suffit de braquer une pizzeria avec un stylo en plastique pour qu’ils votent une loi faisant la nique à toutes les libertés individuelles aussi bien chez eux qu’à l’étranger. Puis ma main à couper que PRISM revend aussi une partie de données pour s’auto-financer ! Bah ouais pourquoi ce serait aux contribuables de payer ?

  3. La ligne jaune d’espionnage qui est soit disant respecter afin de ne pas faire peur à la populace, est justement franchis avec l’affaire PRISM. Google à encore affirmé il y a moins d’une semaine qu’ils ne franchiraient pas cette ligne bien qu’ils soient en permanence en train de la frôler..

  4. Pas exactement le même sujet mais extrêmement proche, lié, et tout aussi important.
    Il n’y a aucune fatalité technique ou légale à la goinfrerie actuelle d’informations personnelles sur les “profils utilisateurs”, ni à l’utilisation de vrais noms plus ou moins imposée, etc.
    Et *aucun besoin d’ID unique* partagé entre les services par utilisateur pour que les choses fonctionnent “sans friction”.

    Par contre clairement besoin d’un nouveau rôle, d’une notion de “sphère privée” ou compte pour les données clés, séparation des rôles, plusieurs organisations dans le rôle, et possibilité de déménager.
    D’autre part aucune loi “défensive ou contraignante sur l’existant” ne fonctionnera.
    http://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/
    (IDeNum : dossier repris actuellement par Fleur Pellerin)

  5. En même temps, lorsque l’on franchi les douanes américaines avec son ordinateur portable pro (et donc susceptible de contenir des données hautement confidentielles), il est INTERDIT de crypter les données de façons à ce que les employés puissent copier les données plus aisément (c’est écrit en toutes lettres).
    Mais quand on parle d’espionnage industriel ils nient en bloc.
    C’est un peu le gosse que l’on trouve dans la cuisine, la bouche barbouillée de Nutella, et qui vous dit “cé pa moa qui a mangé le nutella !”

  6. Manque de rigueur journalistique. C’est Google sur son blog qui a lancé le bal en démentant le dossier de The Guardian, le petit Zucky a suivi en faisant un léger copy/paste.

  7. “Mark Zuckerberg a ouvert le bal dans un billet où il estime les articles de presse de scandaleux. […] Larry Page s’est fendu également d’un communiqué dans lequel il adopte un ton et des arguments quasi identiques à ceux de Facebook.”

    Pas du tout ! Le premier à s’être révolté est Larry Page sur le blog Google et sa page Google+. Le communiqué de Mark Zuckerberg est venu après.

  8. Bon surtout si la NSA veut “pirater” google ou facebook ils ne vont pas appeler Lary Page pour lui dire: hee mec tu veux bien nous filer accès a toute tes donnée ?

    Il vont plutot filer 10’000.- a un petit ingénieur de base et lui demander d’installer leur logiciel logiciel de surveillance. Plus simple et moins risqué..

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