Passer au contenu

Facebook comptera bientôt plus de morts que de vivants

Une étude anglaise a récemment alerté l’opinion publique sur la nécessité de gérer les données d’une personne après son décès.

Crédits Thomas Ulrich via Pixabay CC

Les réseaux sociaux sont remplis de fantômes. C’est du moins ce qu’a dévoilé il y a quelques jours une étude de l’Oxford Internet Institute, rattachée à l’Université d’Oxford. Selon les coauteurs de cette recherche, le nombre de comptes appartenant à des personnes décédées serait, d’ici cinquante ans, plus important que celui appartenantà des internautes vivants. Une prédiction basée sur les données de l’ONU et sur des outils de Facebook qui pose plus que jamais la question du tombeau numérique, et de la gestion des données après la mort.

“Si Facebook continue à faire grossir son audience au rythme où il le fait actuellement, le nombre d’utilisateurs décédés pourrait atteindre 4,9 milliards avant la fin du siècle” – Extrait de Are the dead taking over Facebook ?

Facebook a été le premier réseau social à proposer aux familles et proches des défunts des options pour gérer leur compte après leur mort. Depuis quelques années, il est aussi possible pour chaque utilisateur de nommer un gestionnaire en cas de décès, afin de supprimer le profil, ou au contraire de continuer à l’alimenter comme une page hommage. Pour David Watson, un des coauteurs de l’étude, “Facebook devrait inviter des historiens, des archivistes, des archéologues et des ethnologues afin de réfléchir ensemble aux manières de récupérer ces très nombreuses données que nous laissons derrière nous lorsque nous mourrons”.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

8 commentaires
  1. celui qui (comme dans Black Mirror) sortira l’IA capable de continué a faire vivre les réseaux sociaux des personnes décédé sera surement très riche !, je suis même étonnée que personne ne l’ait proposé…

  2. “a faire vivre les réseaux sociaux des personnes décédé”

    T’es conscient que vivre <> décédé ?

    C’est complètement absurde comme raisonnement, pis vu qu’il est mort, ca va être difficile de poster les photos de son chat ou de ce qu’il a mangé a midi…

    La règle devrait être simple, 2 ans sans edit : archivage du compte, au bout de 5 ans, suppression. Problème réglé, next.

  3. Euh, bientôt, faut le dire vite quand même… Dans leur scénario A, qui est celui où la part de morts augmente le plus vite, car c’est le scénario qui considère qu’il n’y a plus aucun nouvel utilisateur de Facebook après 2018, ils prévoient que la parité morts/vivants sera atteinte dans 50 ans.

    Dans 50 ans, pour un service qui existe depuis seulement 15 ans, c’est pas bientôt. C’est une éternité.

    En fait, il y a même fort à parier que Facebook aura disparu avant que cette parité n’arrive…

  4. D’accord, mais plutôt avec 2 ans sans connexion, pas 2 ans sans edit. Parce qu’il y a plein de gens bien vivants qui n’ont pas édité leur compte depuis plus de 2 ans…

  5. Il y aurait beaucoup de personnes de plus de 45 ans qui utiliseraient Facebook alors . Les jeunes vont déserter Facebook dans 8 ans, il ne restera que les vieux :-). Papybook 🙂

  6. Il y aurait beaucoup de personnes de plus de 45 ans qui utiliseraient Facebook alors . Les jeunes vont déserter Facebook dans 8 ans, il ne restera que les vieux :-). Papybook 🙂

  7. Faire vivre un compte d’un mort c’est “simple”, on parle de copié ses habitude, lui invente une nouvelle vie comme si il avait imaginé, sinon renseigne toi sur l’ia du film pour comprendre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *