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Quels sont les films d’horreur les plus effrayants selon la science ?

Des chercheurs finlandais ont observé l’activité cérébrale de spectateurs devant un film d’horreur. Ils en ont conclu que la clé d’un bon film d’horreur est l’excitation qu’il génère dans notre cerveau. Ils en ont aussi profité pour établir la liste des films d’horreur les plus effrayants selon leurs conclusions.

The Conjuring.
Une scène du film “Conjuring : Les Dossiers Warren”, présent dans la liste des plus effrayants selon une nouvelle étude (Crédits : New Line Cinema / Warner Bros. Pictures).

Vous êtes inquiet. Une menace gronde mais vous ne savez pas ce qu’elle est. Dans votre cerveau, comme sous le coup d’un interrupteur, les régions responsables de la vision et de l’audition s’allument. Votre système nerveux se prépare à affronter la menace. Puis, soudain, elle apparaît : les zones cérébrales liées à l’émotion et à la prise de décision s’éveillent tout aussi abruptement. Pourtant, il n’y a pas lieu de combattre la menace puisque celle-ci est fictive et ne met en danger que les protagonistes d’un film que vous êtes en train de regarder. Tel est en effet le processus neurologique que vit n’importe quel spectateur devant un film d’horreur, selon une étude publiée dans la revue scientifique NeuroImage par des chercheurs finlandais de l’université de Turku.

Ces derniers ont confronté 37 volontaires à regarder Conjuring 2 : Le Cas Enfield et le premier Insidious, chacun leur tour seul et à l’étroit dans un appareil IRM. Seulement un tiers de ces personnes avait déjà vu l’un et/ou l’autre de ces deux films. D’après les observations des chercheurs, les personnes testées ont majoritairement ressenti deux sortes de peur : l’inquiétude face à quelque chose d’anormal et la réponse instinctive de surprise face à un jumpscare. Surtout, d’un point de vue neuronal, l’une et l’autre génèrent de l’excitation. Devant un film d’horreur, “nos cerveaux sont en constante anticipation et préparation d’une réponse éventuelle à une menace, accentuant notre excitation, et c’est cela qu’exploitent les producteurs de films d’horreur”, déclare l’un des chercheurs, Matthew Hudson, dans un communiqué.

Recette d’un film d’horreur vraiment effrayant

Selon l’étude, 72% des personnes interrogées regarderaient au moins un film d’horreur tous les six mois, principalement pour ressentir cette excitation. La plupart dit profiter de cette expérience pour voir d’autres personnes, estimant qu’il est plus facile de voir un film d’horreur accompagné que seul. Les témoignages révèlent que les films d’horreur psychologiques ou basés sur des faits réels sont jugés les plus effrayants. De plus, ils estiment, en majorité que le hors-champ (où la menace n’est pas montrée à l’écran) est la technique la plus angoissante. Les chercheurs en ont donc profité pour établir une liste des dix films d’horreur, d’angoisse ou d’épouvante jugés les plus effrayants (parmi plus d’une centaine) sans hiérarchisation :

  • L’Échine du Diable
  • The Strangers
  • Conjuring : Les Dossiers Warren
  • Rec 2
  • Insidious
  • L’Exorciste
  • Goodnight Mommy
  • Histoire de Fantômes chinois
  • Conjuring 2 : Le Cas Enfield
  • Under The Shadow

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7 commentaires
  1. “seul et à l’étroit dans un scanner à IRM “
    ça n’existe pas un scanner à irm c’est ou un scanner ou une irm mais pas les deux le premier utilise des rayons X l’autre un champs magnetique, pas la meme technologie 😉

  2. Non, scanner à IRM est correct. Le scanner est juste un appareil qui scanne, l’IRM est la méthode utilisée pour scanner (tout comme on peut scanner avec des ultrasons avec une échographie)
    C’est juste un abus de langage (catachrèse) d’utiliser scanner tout seul.

  3. Quand j’ai lu le titre de l’article j’étais emballé, beaucoup moins en lisant son contenu (je critique pas la rédaction, mais la teneur de l’étude). Déjà considérer les jumpscares, ce cancer des films d’horreur, comme une fondamentale du genre ça fait mal. Et quand on voit la liste des films, avec L’Exorciste (film qui effrayait les curés dans les années 70) ou encore Histoire de Fantômes Chinois (qui tient plus de la comédie fantastique) …

  4. et bien non désole de te décevoir mais une irm n’est pas un scanner , il n’y as pas d’action de “balayage” de l’objet étudié, l’image est obtenue par une excitation du volume cible par ailleurs scanner par imagerie à résonance magnétique ça ne se dit pas.

  5. Euh, tu te rend compte que tu viens toi même de te contredire ? L’IRM se fait par résonnance de chaque atome ou molécule, et ça ne se fait pas d’un coup, mais bien par un balayage (d’ou les coupes une fois le scan terminé)
    De plus l’excitation des atomes se fait par balayage de fréquences (car un groupement alkyle ne résonne par à la même fréquence qu’un groupement alcane ou alcène…)
    Mais bon c’est pas comme si je n’avais jamais bosser sur un spectromètre RMN…

  6. À ce si près que dans l’irm médicale tu balaye pas par fréquence puisque tu provoque une bascule des protons d’hydrogène dans l’eau avec une fréquence fixe que tu fait varier en fonction du temps de repousse nécessaire à l’image que tu veux observer (ex temps T2 pour l’eau). La question ici est une question de nomenclature d’autant plus qu’en scanner on réfléchis en terme de volume alors qu’en irm on parle en terme de plans.
    Mais bon c’est pas comme si j’étais manip radio et que faire fonctionner des scanner et des irm étaient mon boulot de tout les jours…

  7. “tu provoque une bascule des protons d’hydrogène dans l’eau avec une fréquence fixe que tu fait varier en fonction du temps de repousse nécessaire à l’image que tu veux observer”

    Je commence à comprendre le problème qu’on a, on ne parle pas de la même chose. Tu parles de la méthode (l’IRM) moi de comment la machine fonctionne pour faire une IRM. La machine fonctionne en faisant une recherche, qu’on appelle en anglais un… scan. Comme je le dis depuis le début, dans le domaine médicale, on fait des abus de langage. Un scanner, ce n’est qu’un appareil qui scanne. L’IRM, les rayons X, l’échographie, etc, sont des méthodes de recherche (donc de scan). Il s’agit d’une catachrèse (plus particulièrement une synecdoque).
    Pour info, en anglais on parle de MRI scan 😉

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