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Facebook sonde ses utilisateurs français pour établir une cartographie pandémique plus précise

Facebook et l’université du Maryland ont lancé une nouvelle méthode de cartographie du nombre de malades se basant sur les témoignages des utilisateurs du réseau social avouant présenter des symptômes. Cette nouvelle méthode va aussi s’appliquer en France dans les prochains jours, par la diffusion d’un sondage facultatif sur Facebook.

Crédits : unsplash

Les différentes cartes développés par les autorités médicales internationales ou les institutions médicales ne comprennent que le nombre de malades du COVID-19 recensés officiellement par les ministères de la santé nationaux de chaque pays et rassemblés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le plus souvent, ces chiffres proviennent des rapports des services de santé et reflètent le nombre de dépistages et d’admissions dans les hôpitaux. Ils ne comprennent pas les personnes infectées asymptomatiques, celles présentant des symptômes mais restant chez elles ou celles uniquement diagnostiquées par leur médecin généraliste. Pour estimer plus précisément le nombre réel de malades, Facebook a instauré une méthode de cartographie pandémique qui se base sur les témoignages anonymes de ses utilisateurs. Une première carte, recensant les utilisateurs Facebook américains considérés comme des malades confirmés ou avouant présenter des symptômes, a déjà été publiée.

Aperçu du sondage Facebook, concernant le COVID-19 (Crédits : Facebook).

Son programme de recherche Data For Good, qui utilise ses outils d’agrégation de données pour formuler des modèles statistiques utiles aux chercheurs, s’est allié avec l’université PSL (Paris Sciences & Lettres), qui regroupe des établissements de recherche comme le Collège de France ou l’Institut Curie. Les deux entités vont partager des “ensembles de données anonymisées et agrégées – dans un cadre garantissant la protection de la vie privée des utilisateurs” afin de réaliser “notamment des modèles de stratégies de déconfinement pour aider à la prise de décisions publiques sur cette question.” Ce partage va s’appuyer sur le déploiement d’un portail de sondage : dans les prochains jours, tous les utilisateurs Facebook français seront invités à y répondre par un message diffusé au sommet de leur fil d’actualité (voir ci-dessus). L’entreprise de Mark Zuckerberg garantie que les réponses données dans ce sondage resteront anonymes et ne seront analysées que par des chercheurs de l’université du Maryland, à l’origine de cette initiative. Cette dernière ressemble, dans son utilisation des réseaux sociaux, à l’intelligence artificielle développée indépendamment par Dataminr. Celle-ci cherche la répétition de mots-clés liés au coronavirus du COVID-19 et aux symptômes correspondants dans le contenu même des publications des internautes sur Twitter ou Facebook.

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5 commentaires
  1. Pas très utile. Déjà comment être sûr de la validité du témoignage (qu’il corresponde bien à la réalité).
    Et puis surtout quelqu’un qui répond aujourd’hui négativement, pourrait potentiellement être positif quelques jours/semaines plus tard.

  2. bonjour, le sondage je l ai fait et il ne sert à rien car on ne peut répondre que par oui ou non et on ne peut pas préciser certaines informations ce qui serait utile si on veut être précis …. désolée mais si vous voulez vraiment relié le covid a tous ces petits symptomes, votre sondage sera mensonger

  3. Pratiquement inutile ! Je refuse de répondre à ce sondage, sondage qui se solde par un oui ou non, mérite d’être masqué !

  4. Le fait d’Être contre tout ne donne pas forcément raison. De plus cela ne fait pas avancer les choses .

  5. Le fait d’être contre tout ne donne pas forcément raison. De plus cela ne fait pas avancer les choses. Mais je reste à l’écoute. Bonne réflexion à tous.

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