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Joel Schumacher, réalisateur de Batman Forever, est mort

Le 22 juin, Joel Schumacher s’est éteint après avoir lutté pendant un an contre un cancer. Le costumier, devenu ensuite réalisateur, avait notamment œuvré sur “Batman Forever” en 1995, “Batman et Robin” en 1997 et “Phone Game” en 2002.

Crédits: Warner Bros

Batman est en deuil. Joel Schumacher s’est éteint à New York, à l’âge de 80 ans. Le cinéaste luttait contre un cancer depuis plus d’un an. Né le 29 août 1939, Joel Schumacher a suivi des études artistiques à New York avant de démarrer sa carrière en tant que costumier sur le film de Frank Perry, Play it As It Lays. En 1973, il a imaginé les costumes loufoques de Woody et Les Robots, pour Woody Allen, long-métrage discret dans la carrière du réalisateur de Manhattan. Une fois à la réalisation, il s’est intéressé notamment en 1985 aux films adolescents avec St. Elmo’s Fire. Il a fait appel à Demi Moore, Rob Lowe et Judd Nelson pour incarner une bande de copains qui doit faire face à tous les problèmes liés au passage à l’âge adulte. Dix ans plus tard, il a ensuite marqué l’histoire du plus célèbre chevalier noir avec ses deux adaptations controversées : Batman Forever et Batman & Robin. En 2017, il a même présenté ses excuses aux fans et confiait avoir l’impression d’avoir “tué un bébé”. Joel Schumacher s’est aussi essayé au thriller à plusieurs reprises comme en 1999 avec 8mm huit millimètres. En 2002, il a surtout signé un huis-clos efficace en faisant le pari de projeter son intrigue dans une cabine téléphonique : Phone Game. Ce film a aussi eu le mérite de lancer la carrière de Colin Farrell.

https://twitter.com/JimCarrey/status/1275156929443008512

L’annonce de la mort de Joel Schumacher a grandement ému Hollywood, qui multiplie les hommages. Interrogé par Variety, Matthew McConaughey explique qu’il doit une bonne partie de sa carrière au réalisateur. “Joel a non seulement parié sur moi, mais il s’est aussi battu pour moi, avoue l’acteur iconique de la série True Detective. Sachant que le studio n’approuverait peut-être jamais un inconnu comme moi pour le rôle principal dans ‘A Time to Kill’, il a mis en place une audition secrète un dimanche matin, dans un petit studio. Il a déclaré : ‘Même si vous êtes génial, vous n’obtiendrez peut-être pas le rôle, donc je ne veux pas que l’industrie pense que vous avez été auditionné et que vous n’avez PAS obtenu le poste’.”

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6 commentaires
  1. Le pauvre ! Ses Batman ne sont sincèrement pas ma tasse de thé, surtout le second, mais ce qui lui est reproché c’est de ne pas avoir fait un truc trop torturé à la Tim Burton, ou un truc trop dark à la Nolan (ce qui est un jugement a posteriori fort malvenu). En fait il a été fidèle à une certaine époque de comics où les aventures de Batman était plutôt rigolotes, les intrigues abracadabrantesques (de toute façon faut juste regarder la galerie de méchants de Batman pour arrêter de prendre ça trop au sérieux), et au final il servait un public existant mais différent…

  2. Je pense surtout que ces films ont été victimes de ce que j’appelle l’effet Joueur du Grenier :
    Des œuvres qui ont été dénigré pour de l’humour par des youtubeurs et qui, vont avoir cet aura d’oeuvres m*rdique pour tout un ensemble de gens qui n’ont pas vu ou qui n’avaient pas d’avis sur l’oeuvre.

    C’est juste que oui, Batman à une époque c’était différent, même les comics en général étaient différents, et que Batman Forever à voulu faire ce mix improbable d’ancienne et nouvelle génération d’époque pour plaire au plus grand nombre (et surtout aux enfants j’ai l’impression, qui regardait le dessin animé d’époque). Le film est ce qu’il est, très moyen certes, mais pas si nul que ce que beaucoup prétendent, et perso j’en garde tout de même un bon souvenir.

  3. Je me souviens avoir eu le choix pour aller au cinéma : Batman et Robin vs Le Cinquième Élément, sortis à la même période.

    Je suis allé voir le cinquième élément. Ce film garde une aura au top, alors qu’il a beaucoup de mauvaise comédie, et ne se prend pas beaucoup au sérieux non plus… bizarre ces mémoires à deux vitesses des gens…

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