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Des chiens renifleurs pour repérer les voyageurs atteints du COVID-19 à l’aéroport d’Helsinki

En Finlande, l’aéroport d’Helsinki fait aujourd’hui appel à une équipe de chiens renifleurs qui sont capables de détecter des traces du COVID-19 dans la sueur des voyageurs à l’aide de leur museau.

Crédits : jade87 / Pixabay.

Le museau d’un chien est-il plus efficace qu’un test en laboratoire ? Pas nécessairement mais il donne un résultat plus rapidement. L’aéroport d’Helsinki, en Finlande, en fait actuellement la démonstration dans le cadre d’un programme de test de quatre mois. Une équipe de 10 chiens renifleurs, entraînés par la start-up finlandaise Wise Nose Academy, a été déployée pour tester, ou plutôt sentir, si les voyageurs arrivés de l’étranger sont positifs au coronavirus du COVID-19. Pour cela, il est demandé à la personne testée de s’essuyer les bras avec un tissu en papier jetable afin de recueillir sa sueur. Ce papier imbibé est ensuite déposé dans un verre en métal posé au sol qu’un des chiens de l’équipe est tâchée d’examiner avec son museau. S’il pense avoir reconnu l’odeur, en théorie, caractéristique contenue dans la sueur d’un malade, il le signale et la personne est dirigée vers les autorités sanitaires compétentes.

Selon plusieurs études, dont une française publiée en juin dernier, l’exactitude d’un test effectué par un chien renifleur approche des 95% en moyenne. Selon des expériences effectuées par la faculté de médecine vétérinaire de l’université d’Helsinki, les résultats atteindraient presque les 100% d’exactitude. “Les chiens peuvent aussi identifier la présence de particules virales avant même que les symptômes se déclarent, a affirmé Finavia, la société aérienne qui dirige ce programme, dans un communiqué relayé par Science Alert. C’est quelque chose que même les tests en laboratoire ne sont pas capables de faire.” De plus, les chiens renifleurs n’auraient pas besoin d’un prélèvement important pour voir juste : seulement 10 à 100 molécules virales par échantillon contre 18 millions pour un test standard. Au début du mois de juin, Dominique Grandjean, principal auteur de l’étude citée plus haut et directeur du programme de recherche “Nosaïs” conduit à l’École nationale vétérinaire d’Alfort près de Paris, expliquait que lorsqu’une personne est infectée par le coronavirus SARS-CoV-2, “des traces de ce virus sont excrétées dans la sueur.

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