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Cette minuscule puce pourra un jour détecter les lésions cancéreuses

En Georgie, des chercheurs de l’institut des technologies ont développé un petit capteur pour enregistrer les signaux sonores du cœur et des poumons. Elle pourra à terme permettre de déceler des lésions cancéreuses ou des signes d’insuffisance cardiaque.

Crédits : Georgia Tech / Ayazi lab

Des chercheurs de l’institut des technologies de Georgie ont créé un petit capteur pour enregistrer les signaux du cœur et des poumons. La minuscule puce peut enregistrer les sons des battements de cœur de la respiration avec une clarté qui fait souvent défaut aux technologies médicales actuelles. Chacune des couches de silicone de la puce transporte une infime tension. Les vibrations des mouvements du corps et des sons font également fluctuer la tension de la puce et créer un fichier lisible pour les humains. La puce ne prendra pas en compte les bruits de frottement avec les vêtements de l’utilisateur et se concentre sur les sons produits par le système respiratoire et cardiaque du patient. “S’il frotte sur ma peau ou ma chemise, il n’entend pas le frottement, mais l’appareil est très sensible aux sons qui lui parviennent de l’intérieur du corps, donc il capte des vibrations utiles même à travers les vêtements,” explique professeur Farrokh Ayazi. Il sera aussi capable de détecter les mouvements de l’utilisateur pour transmettre les données au personnel soignant. Pour l’équipe, cette puce est le résultat de dix années de travail acharné pour réussir à trouver le bon espace entre les deux couches de silicone.

À terme, la puce permettra de développer les moniteurs à distance et ainsi permettre d’obtenir une vue d’ensemble de la santé cardiaque et pulmonaire d’un patient. Pour tester leur produit, les chercheurs ont enregistré avec succès “un galop”, un indice insaisissable de l’insuffisance cardiaque. Ils espèrent qu’un jour l’appareil pourra localiser un défaut de valvule cardiaque grâce à la circulation sanguine et ou d’identifier une lésion cancéreuse par les faibles crépitements qu’elle provoque dans un poumon. C’est une grande avancée pour la médecine qui imagine insérer les trois capteurs dans la ceinture thoracique.

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2 commentaires
  1. Bullshit marketing . Car a moins de faire des prélèvements tissulaires, sanguins ou des radiographies (IRM, scanner) je vois pas comment on pourrai distinguer des lésions cancéreuses a partir de ce truc.

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