Le vaisseau de Virgin Galactic plane au-dessus du Nouveau-Mexique

L’un des derniers tests avant le lancement officiel des vols commerciaux vient d’être achevé avec succès – même en cette période de pandémie. Virgin Galactic, l’entreprise de tourisme aérospatiale de l’opérateur téléphonique anglais, Virgin, a une nouvelle fois envoyé son engin spatial commercial dans l’espace. Seulement, cette fois, celui-ci n’a pas usé de ses réacteurs pour se propulser à près de Mach 3.0 comme en décembre 2018. L’avion VSS Unity, l’un des deux modèles du vaisseau SpaceShipTwo, s’est contenté de planer au-dessus du Nouveau-Mexique. Il a d’abord été transporté à plus de 15 kilomètres au-dessus du sol par les deux énormes avions siamois du VMS Eve avant d’être lâché pour une descente en spirale. Celle-ci lui a permis d’assurer à Virgin Galactic que, même sans propulsion, l’engin était capable d’effectuer des vols stables sans encombre. Dans sa descente, VSS Unity a quand même volé à plus de Mach 0,7, soit plus de 864 kilomètres par heure !

Watch SpaceShipTwo Unity fly freely in New Mexico airspace for the first time, completing an important glide flight milestone in its test program. pic.twitter.com/KKjOAgWUKU

— Virgin Galactic (@virgingalactic) May 1, 2020

Selon le site spécialisé Space.com, plus de 600 personnes ont déjà précommandé leur billet pour un vol suborbital (soit à la limite atmosphérique avec l’espace) à bord du vaisseau SpaceShipTwo. Chaque billet est actuellement estimé à 250 000 dollars. SpaceShipTwo ne peut, qui plus est, accueillir que 6 passagers par vol. Virgin Galactic se garantie donc au moins une centaine d’envols dès le lancement de ses opérations touristiques. En parallèle, Virgin n’a pas perdu de vue le cœur de ses activités. Selon The Guardian, l’opérateur serait même prêt à fusionner avec un concurrent, O2, ainsi que d’autres entreprises du secteur – Liberty Global et Telefonica – pour dominer le marché des télécommunications au Royaume-Uni.

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