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[Impressions] Total War Attila : Huns pour tous, tous pour Hun !

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Un peu plus d’un an après la sortie de Rome II, The Creative Assembly fait replonger les joueurs dans la fin de l’Antiquité, alors que l’Empire…

Un peu plus d’un an après la sortie de Rome II, The Creative Assembly fait replonger les joueurs dans la fin de l’Antiquité, alors que l’Empire romain est attaqué de toutes parts. Nous avons pu y jouer un moment et nous vous livrons nos premières impressions.

Préparez-vous à des sièges dantesques.
Préparez-vous à des sièges dantesques.

C’est désormais connu des joueurs, chaque gros épisode de la franchise Total War laisse place à un second, servant souvent à approfondir la période choisie, mais aussi gommer les principaux problèmes techniques du précédent. Cela semble être le cas avec ce Total War : Attila, un stand-alone déjà désigné comme transitoire par certains joueurs. Mais est-ce vraiment le cas ? Si le gameplay global du titre n’a pas changé, quelques éléments ont fait l’objet de modifications intéressantes.

Le moteur graphique n’a pas changé, mais affiche une carte plus détaillée et vivante. On distingue des animaux (cerf, oiseaux…), mais aussi des effets de fumée qui donnent vie à un environnement plus boisé. En combat, on profite également de plus de verdure, ce qui devrait plaire aux amateurs d’embuscades forestières. Le jeu semble mieux optimisé même s’il faudra plus de quarante tours pour s’en assurer. Les temps de chargement entre les tours sont en revanche toujours trop longs, et mériteraient un peu plus d’attention des développeurs.

La carte est encore plus détaillée.
La carte est encore plus détaillée.

Rassurez-vous on reste toujours estomaqué par la beauté de certaines batailles, qui rassemblent des milliers d’hommes à l’écran.
Les possibilités tactiques sont un peu plus nombreuses, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Comme prévu les sièges proposent quelques nouveautés intéressantes comme la pose de barricades pour les défenseurs ou l’utilisation du feu, qui peut rapidement conférer un redoutable avantage aux assaillants. Chaque armée dispose de ses unités propres, qui semblent cette fois-ci plus équilibrées, même si les Huns n’étaient pas jouables, et qu’on peut imaginer que le mélange de cavalerie/archerie s’avère particulièrement efficace

TW_ATTILA_prev_battle7_1418743703.0

L’aspect diplomatique, en retrait dans l’épisode précédent, a également été remanié, et sert enfin à quelque chose. Les décisions des pays voisins vous concernant sont plus cohérents, notamment lorsque votre royaume pèse plus que le leur. Il sera particulièrement utile pour les joueurs ayant choisi de commencer avec un grand empire. Car ceux-là auront du pain sur la planche.

Car c’est bien cet aspect-là que l’on retient de ce Total War : Attila. Les joueurs habitués à jouer avec des forces majeures vont pour la première fois comprendre à quoi ressemble le déclin d’une grande puissance. C’est évidemment le cas de l’Empire romain d’Occident, mais aussi d’Orient (bien que plus stable). Ce challenge est d’ailleurs réservé aux joueurs habitués à la série, car il s’avère particulièrement coriace. Attaqué de toute part, il faudra souvent choisir de laisser du terrain à l’ennemi, pour mieux le réattaquer par la suite. En résulte une situation stressante, qui demande de bien réfléchir avant de passer son tour. Une manière de jouer plutôt inédite, qui devrait donner du fil à retordre aux amateurs. Les joueurs débutants pourront commencer l’aventure avec des forces plus modestes (les Ostrogoths, les Vandales…) et même économiquement confortables (les Sassanides par exemple), mais moins exposées aux véhémences de ses voisins.

Les Vandales n'ont pas cru bon de porter des armures.
Les Vandales n’ont pas cru bon de porter des armures.

Total War : Attila ne révolutionne pas la formule du studio, mais permet d’approfondir certains aspects manquants du gameplay de Rome II. On pense notamment à des sièges plus dynamiques, ainsi qu’à une meilleure gestion de la diplomatie. Les confrontations sont toujours très impressionnantes, et on a hâte de pouvoir tester les nouvelles factions. De plus, le jeu propose un challenge complètement différent selon la grandeur de l’empire choisi. Reste à savoir si vous contribuerez à la chute de Rome ou non !

Un peu plus d’un an après la sortie de Rome II, The Creative Assembly fait replonger les joueurs dans la fin de l’Antiquité, alors que l’Empire romain est attaqué de toutes parts. Nous avons pu y jouer un moment et nous vous livrons nos premières impressions.

Préparez-vous à des sièges dantesques.
Préparez-vous à des sièges dantesques.

C’est désormais connu des joueurs, chaque gros épisode de la franchise Total War laisse place à un second, servant souvent à approfondir la période choisie, mais aussi gommer les principaux problèmes techniques du précédent. Cela semble être le cas avec ce Total War : Attila, un stand-alone déjà désigné comme transitoire par certains joueurs. Mais est-ce vraiment le cas ? Si le gameplay global du titre n’a pas changé, quelques éléments ont fait l’objet de modifications intéressantes.

Le moteur graphique n’a pas changé, mais affiche une carte plus détaillée et vivante. On distingue des animaux (cerf, oiseaux…), mais aussi des effets de fumée qui donnent vie à un environnement plus boisé. En combat, on profite également de plus de verdure, ce qui devrait plaire aux amateurs d’embuscades forestières. Le jeu semble mieux optimisé même s’il faudra plus de quarante tours pour s’en assurer. Les temps de chargement entre les tours sont en revanche toujours trop longs, et mériteraient un peu plus d’attention des développeurs.

La carte est encore plus détaillée.
La carte est encore plus détaillée.

Rassurez-vous on reste toujours estomaqué par la beauté de certaines batailles, qui rassemblent des milliers d’hommes à l’écran.
Les possibilités tactiques sont un peu plus nombreuses, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Comme prévu les sièges proposent quelques nouveautés intéressantes comme la pose de barricades pour les défenseurs ou l’utilisation du feu, qui peut rapidement conférer un redoutable avantage aux assaillants. Chaque armée dispose de ses unités propres, qui semblent cette fois-ci plus équilibrées, même si les Huns n’étaient pas jouables, et qu’on peut imaginer que le mélange de cavalerie/archerie s’avère particulièrement efficace

TW_ATTILA_prev_battle7_1418743703.0

L’aspect diplomatique, en retrait dans l’épisode précédent, a également été remanié, et sert enfin à quelque chose. Les décisions des pays voisins vous concernant sont plus cohérents, notamment lorsque votre royaume pèse plus que le leur. Il sera particulièrement utile pour les joueurs ayant choisi de commencer avec un grand empire. Car ceux-là auront du pain sur la planche.

Car c’est bien cet aspect-là que l’on retient de ce Total War : Attila. Les joueurs habitués à jouer avec des forces majeures vont pour la première fois comprendre à quoi ressemble le déclin d’une grande puissance. C’est évidemment le cas de l’Empire romain d’Occident, mais aussi d’Orient (bien que plus stable). Ce challenge est d’ailleurs réservé aux joueurs habitués à la série, car il s’avère particulièrement coriace. Attaqué de toute part, il faudra souvent choisir de laisser du terrain à l’ennemi, pour mieux le réattaquer par la suite. En résulte une situation stressante, qui demande de bien réfléchir avant de passer son tour. Une manière de jouer plutôt inédite, qui devrait donner du fil à retordre aux amateurs. Les joueurs débutants pourront commencer l’aventure avec des forces plus modestes (les Ostrogoths, les Vandales…) et même économiquement confortables (les Sassanides par exemple), mais moins exposées aux véhémences de ses voisins.

Les Vandales n'ont pas cru bon de porter des armures.
Les Vandales n’ont pas cru bon de porter des armures.

Total War : Attila ne révolutionne pas la formule du studio, mais permet d’approfondir certains aspects manquants du gameplay de Rome II. On pense notamment à des sièges plus dynamiques, ainsi qu’à une meilleure gestion de la diplomatie. Les confrontations sont toujours très impressionnantes, et on a hâte de pouvoir tester les nouvelles factions. De plus, le jeu propose un challenge complètement différent selon la grandeur de l’empire choisi. Reste à savoir si vous contribuerez à la chute de Rome ou non !

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