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[On joue à des jeux de société – épisode 20] Ça bastonne sévère !

Il y a des jeux de société qui font appel à toutes vos ressources intellectuelles, à vos limites les plus lointaines, en vous demandant de planifier, de mettre en place, de stratégiser… et puis il y a les jeux de la sélection d’aujourd’hui, qui n’en ont rien à faire du côté cérébral et qui veulent juste envoyer du fun bien gras au karcher. Et parfois, ça fait du bien.

Arena : For the Gods!

Fiche d’identité

Auteur : Maxime Rambourg

Illustrateur : Paul Mafayon

Éditeur : Iello

Genre de jeu : Baston aux dés

Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 6 / 8+ / 30 min

Date de sortie : Juin 2017

Prix conseillé : 29 euros

Ave Deus ! Morituri te salutant (ou un truc dans le genre…). Vous voilà bien. Les dieux ont envie d’être divertis et pour ça, ils ont exigé que vous alliez vous chiffonner avec d’autres combattants, dans une arène pleine de totems qui piquent. Hein ? Oui.

Le concept de Arena : For the Gods! est relativement simple. 2 à 6 joueurs vont s’affronter dans une arène… pour les dieux. Je déconne même pas, c’est comme le Port Salut, le concept est écrit sur la boite.

Pour ce faire, vous allez déjà devoir commencer par vous armer correctement, en récupérant des cartes représentant des armes, des armures ou encore des montures, que vous paierez à l’aide de précieux points de vie, et qui vont faire la différence entre une place auprès des dieux… ou finir embroché façon kebab.

Ensuite, tout va se jouer aux dés. Déplacements, attaques, défenses… lancez vos dés et conservez les faces qui vous intéressent. Si chaque personnage possède déjà des actions liées à ces faces, les équipements de votre inventaire ajouteront encore de la variété et permettront de pimenter un peu l’action. Mais Arena (pour les intimes) n’est pas qu’un jeu de dés. C’est aussi, et surtout un bon gros jeu de fourbes, tant de nombreuses actions viseront plus à pourrir la progression des autres qu’à vraiment vous battre à proprement parler. Ici, pas de fuite possible. Vous cognez, ou vous subissez. Binaire, mais défoulant.

On aime :

  • Les illustrations de Paul Mafayon, comme d’habitude
  • Du joli matériel

En conclusion

Arena : For the Gods! n’est pas un jeu hyper technique, mais bien un défouloir à prendre au second degré. Trop punitif par certains de ses combos et aléatoire (les combats ne se règlent qu’aux dés), il est fait pour se marrer entre potes et pas pour élaborer des stratégies de foufou. De toutes façons vous n’en n’aurez pas le temps.

Kharnage

Fiche d’identité

Auteurs : Yann & Clem

Illustrateurs : Gaël Denhard et Olivier Derouetteau

Éditeur : Devil Pig Games

Genre de jeu : Confrontation

Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 4 / 7+ / 25 min

Date de sortie : Novembre 2016

Prix conseillé : 25€

Chaaaaaaaargeeeeeeeeez ! Kharnage, c’est un peu comme votre copain Nelson, celui qui restait toujours au fond de la classe en primaire, assis à côté du radiateur. Pas très fin, pas très gracieux, mais diablement efficace à la bagarre.

Dans Kharnage, vous allez affronter les autres joueurs sur une plaine, à l’aide d’armées d’orcs, d’humains et d’autres créatures poilues et odorantes. Entièrement basé sur un système de pioche de cartes, vous n’entrez en confrontation qu’avec les joueurs adjacents à vous. Mettez donc votre partenaire de vie en face de vous, vu le côté punitif de certaines parties, ça vous évitera de passer des nuits plié en deux sur le canapé.
Prenez l’initiative, augmentez la puissance de votre armée, gonflez vos rangs, et allez torturer vos voisins (dans le jeu, hein, posez cette perceuse !).

Petit détail amusant, lorsqu’un joueur a éradiqué l’armée d’un autre, il doit crier KHARNAAAAAAAAGE ! et les autres joueurs doivent alors crier YEAAAAAH ! en cœur. Ça peut surprendre au début, mais vous verrez qu’assez rapidement vous ne pourrez plus vous passer de cette phase du jeu… surtout si la cervoise coule à flots.

Notez qu’il existe actuellement deux extensions, qui permettent d’ajouter un joueur et plusieurs armées, des fois que la violence ne soit pas assez forte.

On aime :

  • L’impression d’être dans Braveheart
  • Hurler des YEAH! bien gras

En conclusion

Si vous aimez coller des patates de forain en hurlant dans la boue, vous allez aimer Kharnage. Si votre truc, c’est les jeux de réflexion en écoutant du jazz, sans doute beaucoup moins. Mais tentez le coup quand même, vous n’êtes pas à l’abri d’une bonne poilade.

Time Arena

Fiche d’identité

Auteur : Fabrice Lamouille

Illustrateur : Shanshan Zhu

Éditeur : BLAM !

Genre de jeu : Affrontement, dés

Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 4 / 10+ / 10 min

Date de sortie : Octobre 2017

Prix conseillé : 25€

Une arène, des combattants, des dés, des sabliers et une partie de dix minutes en temps réel, pas une seconde de plus, voilà ce que propose Time Arena. Original ? Certes. Mais est-ce que ça suffit ?

Dans Time Arena, vous allez, seul(e) ou en équipe, tenter de détruire le totem de vos adversaires, situé face à vous. Seulement voilà, l’équipe adverse a la même mission que vous, à ceci près qu’elle c’est VOTRE totem, qu’elle doit détruire. Oui parce que sinon, ça n’a aucun sens.

Vous allez donc constamment jongler entre défense de votre totem, attaque brutale de celui de votre adversaire… et distribution de pains chauds aux pions adverses qui traîneront un peu trop près de vous. Et pour ça, chaque équipe ne dispose que de 5 minutes chacune.

Le temps est décompté à l’aide d’une app qu’il faut télécharger sur votre smartphone ou tablette, et, un peu à la façon des pénalités dans le hockey sur glace, vos personnages sont envoyés plus ou moins longtemps sur le banc de touche lorsqu’ils ont mangé la mandale de trop.

Dès lors, vous comprenez qu’il existe plusieurs méthodes différentes pour accéder à la victoire. Rusher vers le totem adverse, démonter systématiquement ses pions, ou faire blocus devant votre totem. Mais avec 5 minutes par tête, pas le temps de réfléchir ou d’élaborer quoi que ce soit. Time Arena c’est du rush, du fun, de la bagarre pour joueurs qui veulent juste se détendre sans chercher un challenge cérébral digne de feu Stephen Hawking.

On aime :

  • L’idée originale
  • Mettre la pression à ses potes

En conclusion

Avec Time Arena, il est important de savoir à quoi s’attendre, au risque de complètement passer à côté du jeu. Si vous recherchez un jeu d’affrontement rapide et nerveux et que vous aimez lancer les dés, alors laissez-vous tenter.

Gang Rush Breakout

Fiche d’identité

Auteur : Henry Molliné

Illustrateur : Galladur, Rémi F.

Éditeur : Ankama

Genre de jeu : Course, affrontement

Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 5 / 10+ / 45 min

Date de sortie : Mars 2017

Prix conseillé : 39€

Bon les gars, le casse s’est bien passé, et les coffres sont remplis de pognon. Maintenant il faut ramener ça le plus vite possible au patron, en essayant d’en perdre le moins possible en chemin, histoire de ne pas finir avec des baskets en béton dans le lac le plus proche. Rien ne va plus.

Gang Rush Breakout vous propose de vous affronter sur un pont, en utilisant des pièges, des embûches et tout un tas d’armes et de techniques bien fourbes. Ici, aucun intérêt d’arriver le premier, il faut arriver le plus riche. Et ça, c’est plus facile à dire qu’à faire.

En effet, chaque fois que vous essuierez des dégâts, vous perdrez de l’argent qui se retrouvera sur la route, récupérable par n’importe lequel de vos adversaires. Débute alors une course non pas contre la montre, mais plutôt contre la mort, faite d’aller-retours, de prises de risques, de couardise et autres coups en traître. Le tout servi par un matos somptueux.

La partie prend fin dès lors qu’un des joueurs quitte le plateau par le côté opposé à celui où vous avez démarré. Le joueur le plus loin est immédiatement éliminé et la victoire n’est alors pas accordée à celui qui est sorti, mais à celui avec le plus d’argent dans son coffre. Rusher n’a donc aucun intérêt à moins que vous soyez certain(e) d’être le/la plus riche. Et comme l’argent est caché jusqu’à la fin de la partie, rien n’est moins sûr que ça.

Les habitués aux mécaniques originales sont certainement en train de lever un sourcil en lisant ceci, comprenant tout l’intérêt d’un tel point de règle. En effet, il va falloir tout au long de la partie jauger sa position par rapport aux autres, revenir en arrière pour ramasser de l’argent sans trop s’éloigner, garder une bonne place et surtout, toujours surveiller les autres. Un bon gros jeu de fourbes en somme, et ça, c’est toujours une bonne chose.

On aime :

  • Les modèles de voitures
  • La qualité du matos (excepté les billets)

En conclusion

Si Gang Rush Breakout n’est pas ce qu’il semble être au premier regard, ça n’est pas plus mal : ce qu’il est réellement lui confère bien plus d’intérêt. Entre coups fourrés et planification, mauvaises surprises et coups du sort, Gang Rush n’est pas un jeu juste, mais c’est un jeu fun. Très fun.

Vengeance

Fiche d’identité

Auteur : Gordon Calleja

Illustrateur : Alex Torvenius & Fabrizio Calli

Éditeur : Edge

Genre de jeu : Dés, cartes, rivalité

Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 1 à 4 / 14+ / 120 min

Date de sortie : Février 2018

Prix conseillé : 80€

Vous étiez là, tranquille à vous balader dans la rue, quand ils vous sont tombés dessus. Vous avez pris cher. Très cher. Mais plutôt que d’aller déposer une plainte à la police, vous avez décidé de faire justice vous-même et d’aller faire payer les coupables, quels qu’ils soient. Vous entendez cette musique dans votre tête ? C’est la commotion cérébrale qui fait ça.

Si vous aimez l’ambiance des films de Robert Rodriguez ou Quentin Tarantino, vous allez adorer Vengeance. Imaginez un Zombicide dans lequel on ne taperait pas sur des morts-vivants, mais sur des membres de gangs et autres cailleras armées. Le tout à coup de dés (pour vous) et de tuyaux de plomb (pour votre personnage). Monté comme un clip sous adrénaline, Vengeance se joue en plusieurs phases. D’abord vous découvrez ce qu’on vous a fait, et qui est impliqué, puis vous partez vous fritter dans les quartiers à la recherche des boss responsables de votre remodelage facial.

Et si vous parvenez jusqu’à eux, vous les affrontez dans la dernière étape, pour tenter de remporter des points de victoire… et une vengeance en bonne et due forme. Ne cherchez pas de finesse ou de grosse stratégie ici, seuls les frappes brutales et les lancers de dés frénétiques dictent leur loi dans ces rues.

Une extension, nommée Clan Rosari et sortie au même moment que le jeu, ajoute un niveau personnage, un gang et une poignée de scenarii originaux. Des fois que vous n’ayez pas distribué assez de gnons.

On aime :

  • La mise en place rapide malgré la quantité de matos
  • L’aspect graphique très comic book indépendant

En conclusion

Si la majeure partie du matériel est purement cosmétique et qu’on se dit que le jeu aurait fonctionné aussi bien avec un deck de cartes, il faut reconnaître que cela ajoute une ambiance que les amateurs de Tarantino et de coups de barre de fer dans les dents sauront apprécier. L’ambiance, hein, pas la barre de fer.

Dans les Cordes

Fiche d’identité

Auteur : Léo Blandin

Illustrateur : Mickaël Ravin

Editeur : L’Assos Tomate

Genre de jeu : Boxe / Cartes / Gestion de main

Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 / 12+ / 20 min+

Date de sortie : Fin Août

Prix conseillé : 15€

Avez-vous l’œil du tigre ? C’est ce qu’on va voir avec Dans les Cordes, jeu de cartes sur l’univers de la boxe. Prenez part à un combat de légende et tentez de mettre votre adversaire KO avant qu’il ne vous fasse sauter votre protège-dents.

L’univers de la boxe est un monde cruellement sous-représenté à l’heure actuelle dans les jeux de société. Et c’est sans doute un mal pour un bien, car ça évite l’écœurement comme c’est par exemple le cas avec les zombies. Quoi qu’il en soit, Dans les Cordes ne brille pas parce qu’il est seul dans sa catégorie, mais bien parce qu’il s’agit d’un très bon jeu de duel.

À l’aide d’un deck de cartes, vous allez donc affronter un(e) ami(e) (ou qui vous voulez, hein), à coup de jabs, de crochets, uppercuts et autres contre-attaques. Certaines cartes faisant office de cartes offensives, d’autres défensives et même, pour certaines, les deux en même temps. Comme vous défaussez les cartes que vous utilisez, chaque mouvement, chaque déplacement doit être réfléchi. Un mauvais contre et vous pouvez vous faire salement rosser.

Utiliser vos cartes coûte de l’endurance, que vous récupérez en défaussant des cartes. Vous pourrez donc vous retrouver dans des situations où vous devrez reculer, et sacrifier certaines cartes, pour mieux revenir dans le combat. C’est simple, c’est nerveux, et les combats ne sont jamais gagnés d’avance. Et plus vous y reviendrez, plus vous apprendrez à développer des combos redoutables, des esquives-contre attaque surprenantes et des retours inattendus. Dans les cordes parvient à parfaitement retranscrire cette ambiance unique des grands matchs de boxe de l’âge d’or.

On aime :

  • Le système de combos
  • Visuellement c’est très beau
  • Il tient dans une poche

En conclusion

« S’il meurt, il meurt », disait Ivan Drago. Et si ce philosophe à chapka avait eu Dans les Cordes entre les mains à l’époque, nul doute qu’il aurait préféré y jouer plutôt que d’aller défendre son titre face à un nain indestructible. Aujourd’hui vous avez le choix, donc ne passez pas à côté.

Flamme Rouge

Fiche d’identité

Auteur : Asger Harding Granerud

Illustrateurs : Ossi Hiekkala et Jere Kasanen

Éditeur : Lautapelic / Gigamic

Genre de jeu : Course de vélo, cartes

Nb de joueurs / âge / temps de jeu : 2 à 4 / 8+ / 40 min

Date de sortie : Octobre 2016

Prix conseillé : 40€

Bon, ok. C’est vrai que le vélo, ça bastonne pas tant que ça. Mais des mecs en combi moulante, cuisses musclées, en sueur et qui grognent en groupe, c’est ce qu’on avait de plus proche du catch à vous proposer.

Alors je sais ce que vous allez me dire : « Un jeu sur le vélo, ça va pas être chiant ? » Je ne répondrai qu’une chose: si Les Aventuriers du Rail peuvent rendre les voyages en train passionnants, alors peut-être qu’un jeu sur le vélo ça peut être tout aussi cool. Surtout quand c’est aussi bien pensé que Flamme Rouge.

Vous allez jouer une paire de coureurs, dont un coureur de fond et un sprinter. Chaque coureur dispose de son propre deck de cartes dans lequel vous allez puiser pour avancer sur le tracé de la course. L’astuce vient du système de gestion de la fatigue. Le coureur de tête prend toujours de la fatigue (qui se matérialise par des cartes malus, qu’il doit insérer dans son deck), tandis que les coureurs directement derrière lui profitent de l’aspiration et avancent plus vite sans se fatiguer. Il va donc falloir constamment jauger entre prise de risque pour passer devant et entretien de son endurance pour ne pas finir avec un deck tout pété.

Et ça se corse quand on comprend qu’un coureur trop en arrière est lui aussi pénalisé. On est presque sur une base de stop ou encore, puisqu’il faut à chaque tour non seulement chercher à avancer, mais aussi à entraver la progression des autres joueurs. Aussi brillant que simple.

Ajoutez à cela un graphisme très joli et des tuiles modulables permettant de créer tout un tas de tracés, et vous obtenez un jeu qui ravira les fans de la discipline… mais aussi les amateurs de bons jeux, simples et tout de même techniques.

On aime :

  • La simplicité du gameplay…
  • …et sa profondeur
  • Pouvoir créer ses propres parcours

En conclusion

Loin des idées reçues qu’on pourrait avoir sur un jeu basé sur le cyclisme, Flamme Rouge est fun, technique, simple d’accès, mais suffisamment profond pour proposer un réel challenge. Alors enfilez votre plus beau body fluo, et en selle !

 

Vous avez aimé cette sélection ? Retrouvez ci-dessous nos précédentes éditions :

[On joue à des jeux de société – épisode 20] Ça bastonne sévère ! 

[On joue à des jeux de société – épisode 19] Du fun pour petits et grands

[On joue à des jeux de société – épisode 18] Mon royaume pour un bon jeu 

[On joue à des jeux de société, épisode 17] Kickstartez ! Ululez ! Mais surtout, jouez !

[On joue à des jeux de société, épisode 16] Tikal ou Tipacal de grimper sur ce temple ?

[On joue à des jeux de société, épisode 15] Dropmix : Ce refrain qui te plaît…

[On joue à des jeux de société, épisode 14] L’arbre : Poussez, madame !

[On joue à des jeux de société, épisode 13] V-Commandos : À la guerre, comme à la guerre !

[On joue à des jeux de société, épisode 12] Feeding Zombies : Venez comme vous êtes

[On joue à des jeux de société, épisode 11] Photosynthesis : Un jeu qui fait de l’ombre aux autres

[On joue à des jeux de société, épisode 10] Décrocher la lune… et accrocher les joueurs

[On joue à des jeux de société, épisode 9] Kitty Paw – Comme un chat dans sa caisse

[On joue à des jeux de société, épisode 8] Complots – Le mensonge en marche

[On joue à des jeux de société, épisode 7] We are the word – Tous ensemble, tous ensemble, tous!

[On joue à des jeux de société, épisode 6] Doggie Bag : Vilain, vilain chien !

[On joue à des jeux de société, épisode 5] Les Aventuriers du rail – Europe : En voiture, Simone !

[On joue à des jeux de société, épisode 4] The 7th Continent, le continent dont VOUS êtes le héros… et la victime

[On joue à des jeux de société, épisode 3] Diamant : Toujours plus… souvent moins

[On joue à des jeux de société, épisode 2] Smash up : Prends ça dans tes dents (si t’en as) !

[On joue à des jeux de société, épisode 1] Sbires : La dure vie d’un homme de main

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2 commentaires
  1. Je suis l’auteur de Dans les Cordes et ce genre de commentaire me fais vraiment plaisir 😃 , merci pour l’article c’est vraiment top !!! 
    Je fais pas mal de festivals il y aura peut-être moyen de vous le faire essayer 😉

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